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dimanche 27 mai 2007

Les enfants de la liberté

Marc Levy nous avait habitués à partir en vacances avec un de ses livres, légers, un peu fleur bleue. Cette année, il fait dans le plus lourd, le plus sérieux aussi : la résistance, la déportation et les camps. Je vais être sévère, je préviens. Je commence par le positif. Après avoir acquis une certaine notoriété et une belle place rayon best-sellers, il est interessant de travailler sur le "devoir de mémoire". Un tas de jeunes gens ne liront jamais Primo Lévi, Gheorghiu et toute cette littérature d'après guerre mais auront ainsi une idée sur la question. Je trouve cette démarche louable. C'est un sujet qui me touche d'autant plus que mon papi a vu les camps pendant deux ans... Mais je dois avouer que c'est encore Gary qui m'a le plus touché dans ces différents livres La promesse de l'aube et Les cerfs-volants pour ne citer qu'eux.
Cependant, on ne peut nier que le style de Levy s'est ici considérablement empâté. L'histoire se traîne et les clichés et phrases moralisatrices se ramassent à la pelle. Alors soit l'auteur s'est un peu trop forcé à écrire ce livre, soit il l'a baclé, soit il ne l'a pas suffisamment romancé. C'est très bien de témoigner, mais c'est mieux quand on a réellement vécu ce dont on parle. Sinon, on écrit un roman, mais on essaye de bien l'écrire, non mais !

2 commentaires:

  1. Je n'ai pas du tout ressenti le côtés "empâté" du roman. Au contraire, j'ai pris beaucoup de plaisir à rencontrer la face un peu "sérieuse" de Marc Levy... Mais tu as tout à fait raison de dire que c'est vraiment différent du roman "léger" auquel on est habitué par Marc Levy !

    PS : n'hésite pas à donner ton avis sur ce livre sur mon blog !

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  2. C'était mon tout premier Marc Lévy, mais j'ai comme l'impression qu'il ne sera pas le dernier !
    J'aime beaucoup le respect des évènements totalement palpable à travers ses mots...

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