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vendredi 5 septembre 2008

Dominique

Je n’ai pas adoré ce classique de Fromentin. A vrai dire, je trouve qu’il est très proche de beaucoup de textes du XIXe, mais il ne brille ni par son style, ni par son thème, bref rien de follement original.

Le narrateur fait connaissance avec Dominique lors d’une partie de chasse et devient son ami au fil de leurs rencontres. Un soir, Olivier, meilleur ami de Dominique, lui envoie un mot, lui apprenant qu’il a essayé d’attenter à ses jours inutiles mais n’a pu que se défigurer. Cet événement déclenche une véritable logorrhée chez le héros. Celui-ci raconte son adolescence en compagnie d’Olivier, ses émois amoureux devenus passion pour Madeleine, cousine de son ami. Dégouté de la ville et de ses déconvenues, Dominique et Olivier choisissent une vie de gentilshommes campagnards, peu convaincus du sens à donner à leur vie.

Un roman que je n’ai pas trouvé très vif, ni même piquant, mais plutôt geignard… Fromentin a bien fait de se consacrer à la peinture (quoique sans originalité non plus) plutôt qu’à la littérature.


2 commentaires:

  1. J'avais entendu parler de Fromentin comme peintre, mais pas comme écrivain... Comme tu dis, il aurait peut-être mieux fait de s'en tenir à la peinture! Ça a l'air d'être en plein le genre de roman qui m'exaspère (surtout le ton geignard)!

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  2. Oui, le ton est assez insupportable !

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