Le brave abbé Lhomont a voulu résumer l'histoire romaine pour ses sixièmes. Là on peut faire une parenthèse sur la baisse du niveau de latin en France. Oui, j'ai découvert ce livre pour mon petit latin en hypokhagne. Depuis, je ne joue plus à traduire ou alors seulement par ennui.
Et je me suis aperçue que jamais je ne l'avais lu in extenso. Du coup, pour réviser mon histoire romaine en m'amusant (et parce que je n'ai pas la série Rome à ma disposition) j'ai relu cette compilation du brave abbé.
Il commence son récit à la fondation de Rome par les jumeaux (la louve, Rhéa Silvia etc) et poursuit son résumé jusqu'à l'empire. Il nous abandonne après Actium comme si la suite n'était que décadence. Ce qui est sympathique, c'est la vivacité des portraits d'hommes illustres (c'est la traduction du titre pour les non latinistes), la capacité à résumer en quelques événements importants les étapes de l'histoire. Bien sûr, les anecdotes et les exemples de courage sont mis en avant. Et l'ensemble n'est pas aride. L'abbé ne fait pas rire mais il est pédagogue. Il note les faits marquants, insiste sur les grandes batailles, les héros dévoués et les morts improbables. Le tout sans trop de fautes ou d'approximation, compilant Tite Live, Cicéron, Polybe etc.
Une bonne introduction à l'histoire romaine. Et une manière amusante de se remettre au latin.
Et je me suis aperçue que jamais je ne l'avais lu in extenso. Du coup, pour réviser mon histoire romaine en m'amusant (et parce que je n'ai pas la série Rome à ma disposition) j'ai relu cette compilation du brave abbé.
Il commence son récit à la fondation de Rome par les jumeaux (la louve, Rhéa Silvia etc) et poursuit son résumé jusqu'à l'empire. Il nous abandonne après Actium comme si la suite n'était que décadence. Ce qui est sympathique, c'est la vivacité des portraits d'hommes illustres (c'est la traduction du titre pour les non latinistes), la capacité à résumer en quelques événements importants les étapes de l'histoire. Bien sûr, les anecdotes et les exemples de courage sont mis en avant. Et l'ensemble n'est pas aride. L'abbé ne fait pas rire mais il est pédagogue. Il note les faits marquants, insiste sur les grandes batailles, les héros dévoués et les morts improbables. Le tout sans trop de fautes ou d'approximation, compilant Tite Live, Cicéron, Polybe etc.
Une bonne introduction à l'histoire romaine. Et une manière amusante de se remettre au latin.
comment me faire replonger des années en arrière par un simple billet...et oui, je fais partie de ceux et celles qui ont usé leurs yeux sur ce "De viris" en khâgne aussi, et je t'avoue que c'était pas franchement ma spécialité...je préfère largement la série "Rome", pour sûr...
RépondreSupprimeroh, voilà un souvenir assez douloureux... Je revois la tête de l'horrible colleuse et son air désespéré à chaque fois que j'essayais de traduire !
RépondreSupprimerUn petit tag t'attend chez moi ;)
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup cet ouvrage. Très intéressant.
RépondreSupprimerJ'avoue qu'après 9 ans de bons et loyaux services en latin, je n'ai plus jamais ouvert un seul livre de ces anciens si tortueux! Plus tard peut-être quand on revient sur ses premières traces!
RépondreSupprimerEheh, les khagneuses et leurs atroces souvenirs ;) Franchement, c'est mieux maintenant que la pression des colles est loin !
RépondreSupprimerCynthia, je m'en occupe ce we !