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jeudi 21 juin 2012

Arabella

Sortie à l'opéra Bastille hier pour écouter Renée Fleming interpréter l'héroïne de Strauss.
Programme alléchant, n'est-ce pas ?

Le but, dans cette Vienne décadente, est celui de marier la jolie Arabella, frivole et courtisée. Vendue au plus offrant par ses parents désargentés. Lesquels obligent sa soeur, Zdenka, à se travestir en garçon. Avec une pincée de vaudeville : l'amoureux et le fiancé trompés par Zdenka se chamaillent et manquent de tout faire capoter. 
Bref, des rebondissements mais une fin à la Disney. 
Tout cela aurait dû être charmant, un peu léger et amusant. 

Eh bien, l'ensemble se révèle finalement décevant.

Première déception : Montez le son !!! Il arrivait régulièrement, notamment au début, que l'orchestre couvre les voix (en catégorie 2 donc je n'ose même pas imaginer ce que cela donnait ailleurs). Dommage pour un opéra.
Heureusement, le duo Mandryka/Arabella restait bien audible.

Deuxième déception : Une scénographie amusante les premières minutes avec ce plateau tournant, ses portes multiples et ses jeux de cache-cache. Mais tellement lisse, léchée, froide. Certes, ils sont ruinés, mais que diable, ont-ils une âme ?

Malgré tout, une prestation sympathique. 

Préférez à cette viennoiserie une petite opérette française avec La vie Parisienne (pas le même style), c'est la même mise en scène et équipe qu'ici mais au théâtre de Paris. Et ça déchire !

2 commentaires:

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