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lundi 8 octobre 2012

La Malédiction de la Galigaï

J'ai lu de sévères commentaires sur ce livre de Jean d'Aillon. Cela m'a permis d'être heureusement surprise par cette lecture. (Sans non plus être complètement fan). 
Et, sachez-le, je ne suis pas une grande amatrice de polars. Et je n'avais jamais lu Jean d'Aillon, que ce soit pour suivre Louis Fronsac ou ses autres héros.

Cela posé, venons-en à cette Galigaï, qui, je n'en doute pas, vous intrigue. Et puis cette malédiction, c'est assez mystérieux aussi.

Cette aventure se joue entre 1617 et 1649. En deux temps. Soit sous le règne de Louis XIII et de Louis XIV (enfin, plutôt de Mazarin car Louis n'a pas encore l'envergure suffisante).
Concini, favori de Marie de Médicis, décide de voler la recette des tailles de Normandie. Il met dans le coup un brigand et un prévôt local : Petit Jacques et Mondreville.
Mais l'affaire est vite enterrée avec le favori, assassiné par le duc de Luynes. Son épouse, la Galigaï, maudit les voleurs.
30 ans plus tard, Gaston de Tilly découvre, lors de la mort de son oncle, que ses parents ont été mêlés à l'affaire. Et que cela leur a valu la mort. Il enquête avec son ami Louis de Fronsac.
Et nous plonge dans un monde de complots et d'hypocrisie, entre Mazarin et le prince de Condé, entre frondeurs, bourgeois et bandits.
La partie 1617 : très bien. Le début de 1649 : bien même si Louis Fronsac paraît parfois omniscient. Mais la fin se traîne. On se lasse. 
Un roman qui aurait mérité de se terminer un peu plus tôt. On a l'impression que l'auteur, à force de se raccrocher à la "grande histoire" étire la sienne sans nécessité.

Petit plus : une bibliographie intéressante à la fin (quoi que certains titres datent beaucoup) et un point sur le romanesque et l'historique, afin de ne pas mélanger les deux.
Petit bémol : La fin qui se prolonge, je l'ai dit. Et les références incessantes aux tomes précédents.


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