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vendredi 23 novembre 2012

Léviatemps

Avant de rencontrer Maxime Chattam à l'occasion du lancement de sa tweet nouvelle, je voulais avoir lu au moins un de ses livres. Pour voir. J'ai choisi celui-ci pour son contexte, l'exposition universelle de 1900. Une raison comme une autre.

Guy a quitté sa femme et sa fille. Il s'est installé dans un bordel où il espère pouvoir écrire sur les sujets qui lui sont chers. Ex-écrivain mondain, le voilà qui s'intéresse aux crimes et aux bassesses de l'humanité. Et ce qui le précipite encore plus dans ce monde est la mort effroyable de Milaine. La prostituée est retrouvée devant le bordel, dans une position invraisemblable, suant le sang et la pupille dilatée. 
Guy décide de mener l'enquête. Faustine, la mystérieuse, et Martial Perotti, le jeune flic, l'accompagnent. Ils plongent dans les bas fonds de la rue Monjol, fouillent les coulisses et les palais de l'exposition universelle, rencontrent des groupes ésotériques, flânent dans la morgue... Bref, ils retournent Paris à la recherche du dangereux criminel dont les divers crimes s'accumulent, plus sanglants et perturbants les uns que les autres. 

J'ai bien aimé les personnages, attachants et sympathiques. J'ai aimé cette promenade dans le Paris de 1900, ses beaux quartiers comme ses coins sombres. J'ai trouvé Guy un peu bavard, notamment dans ses démonstrations de graphologie. Et je me suis parfois demandée si certains mots ou expressions n'étaient pas un peu trop contemporains pour 1900. Mais dans l'ensemble, c'est un bouquin qu'on a du mal à lâcher avant le dénouement !

Et attention, ce roman ne se suffit pas. La suite s'appelle Le Requiem des abysses.
Si vous aimez Paris pendant les expositions universelles dans un roman, je vous conseille aussi Le Palais des mirages

2 commentaires:

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