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jeudi 7 mars 2013

Je nous trouve beaux

Quand on m'a proposé ce livre de Cyril Montana, j'étais enthousiaste. J'avais envie de lire de la littérature contemporaine et de voir comment serait traité le thème du quarantenaire adolescent...

J'ai aimé les premières pages mais je me suis vite lassée de cette écriture parlée et je n'ai pas réussi à m'attacher au héros de ce roman. Et puis, j'ai eu l'impression de lire un Beigbeder, en moins cynique peut-être. Et le langage cru n'aide pas.
Pourtant, j'ai apprécié quelques passages. Ils m'ont semblé plus frais, plus neufs. J'ai aimé la visite chez les francs-maçons, les cabanes des petites filles, la mamie... J'y ai trouvé des sentiments, une douceur, de l'humour qui manquait dans d'autres chapitres.

Le personnage est un monsieur tout le monde, qui trompe sa femme (et s'en justifie mollement), cherche à éduquer ses enfants tant bien que mal et subit des collègues - il est agent immobilier - vulgaires et ploucs.
Cela n'aide pas à l'apprécier non plus.

Bref, je retiendrai quelques passages touchants...

1 commentaire:

  1. Je ne connais pas du tout ce livre, mais c'est vrai que s'il te fait penser à ceux de Beigbeder, l'univers est particulier. J'ai lu Un roman français et malgré les descriptions poétiques et agréables des paysages de son enfance, le vocabulaire cru et la manière dont il dénonçait le milieu carcéral m'avait un peu irrité ^v^

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