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jeudi 22 août 2013

Le divan de Staline

Mi-novembre 1950 en Géorgie.
Staline se prépare un séjour dans un palais ducal à Borjomi. Il va y retrouver la Vodieva, sa maîtresse, et y rencontrer Danilov, un jeune peintre au projet grandiose.
Dans ce livre, où il n’est finalement question que de Iossif Vissarionovitch (Staline), on entre à la fois dans son quotidien (insomnies, méfiance) et dans son passé (rêves et mémoires qu’il partage avec la Vodieva). Staline tente de s’adonner à l’interprétation des rêves. Il demande à la Vodieva de l’accompagner sur les chemins du « Charlatan » qu’est Freud. Il s’intéresse aussi de loin à ce qui se passe en Corée.
Danilov est plutôt un prétexte : on attend longtemps la rencontre entre l’artiste et le petit père des peuples. Et Danilov va découvrir ce qu’il en coûte de s’approcher du pouvoir… D’ailleurs, c’est dommage que cette partie soit si tardive. On aurait envie d’en savoir plus !
Bref, nous suivons un Staline vieillissant, obnubilé par ses cauchemars sibériens, cherchant à démasquer le mensonge.

Je n’ai pas apprécié cette lecture. Je n’ai pas été emballée par la thématique, pourtant j’aime les histoires de peintres. Mais là, il n’était pas tellement question d’art. C’était plutôt une vision de l’intimité d’un vieil homme et de ses obsessions. Et franchement, elles ne sont pas passionnantes ! J’ai aussi mis un peu de temps à me repérer dans ce roman où les personnages ont des noms complexes. Pourquoi parler de Staline quand on peut nommer Iossif Vissarionovitch à toutes les pages ? Et l’écriture de Jean-Daniel Baltassat n’est pas désagréable mais ne m’a pas touchée.
Dommage…
Mais merci à Libfly pour l'envoi !

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