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lundi 17 mars 2014

Monuments men

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Ce film de Georges Clooney sur le sauvetage des œuvres d'art à la fin de la Seconde Guerre mondiale est à la croisée des genres. Est-ce un film de guerre ou une parodie ? Est-ce un film d'aventure ? 
Ce groupe de sept d'historiens de l'art, artistes et collectionneurs a pour mission de retrouver les chefs-d’œuvres artistiques dérobés par les nazis dans toute l'Europe. Ces objets, destinés à orner le musée d'Hitler, sont parmi les plus précieux de l'histoire de l'humanité : Raphaël, Rembrandt, Michel-Ange... Mais comment savoir où sont stockés ces objets ? Dans une Europe en pleine libération, ces hommes font une course contre la montre : il faut aller le plus loin possible pour contrer les Russes qui ne tiennent pas à restituer les œuvres mais à les garder et trouver les cachettes avant que les nazis ne détruisent les œuvres. Car Hitler souhaite que rien ne lui survive, c'est le "Nero decree" ou, en clair, "brûlez tout".

S'il est important de faire des films sur ce sujet, de rappeler l'importance de l'art pour les civilisations, je ne suis tout de même pas emballée par celui-ci. A vrai dire, c'est trop bavard sur "l'art compte plus que nos vies". Sans parler des scènes complètement inutiles (la mine, le jeune soldat allemand, etc). Certes, la bande fonctionne bien, notamment le duo Clooney-Damon, et l'on trouve quelques moments humoristiques ou émouvants. Mais jamais l'on ne s'attache vraiment à ces hommes. Tout est très facile, lisse et sans réelle profondeur. Ces sept hommes suffisent à sauver tout le patrimoine artistique, envers et contre tout. Et tous les autres sont très méchants, na !

Sur ce sujet, je conseille le passionnant Le musée disparu de Feliciano (sur lequel je ne retrouve pas mon billet, bizarre).

6 commentaires:

  1. Je pense que malgré les petits points négatifs, je vais quand même aller le voir :)

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  2. Quant à moi j'ai bien aimé la question oeuvres d'art vs vies humaines, mais surtout j'ai noté le titre du livre sur lequel est basé le film. Je suis curieuse de savoir à quel point les Américains ont «arrangé» les faits pour se réserver le beau rôle!

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    1. Il me semble que les équipes étaient plus diversifiées. Quant aux livres, n'hésite pas à lire celui que je cite en fin de billet, il est très précieux sur la question des oeuvres pendant la guerre.

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  3. Un commentaire sur France Inter recommandait plutôt de voir Le train (vieux film)

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    1. Cela ne pourra qu'être mieux... enfin, moins américano-centré.

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