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mercredi 25 mars 2015

Jeff Koons, la rétrospective

Il est une période terrible pour les amateurs d'expositions : l'entre-deux expositions. C'est généralement l'occasion de se replonger dans les collections permanentes, de profiter de salles plus calmes. Et de voir les quelques expos qui ne suivent pas le même calendrier que les autres. Mais il s'agit souvent d'expos de second choix pour moi, d'expos que je ne serais pas forcément allée voir. Bref, je n'étais pas motivée par Koons et l'expo du Centre Pompidou n'a pas réellement changé mon regard sur son oeuvre. 

expo Koons Pompidou

L'artiste joue à reproduire sans cesse des objets décoratifs, souvent assez kitschs, dans des matières qui les rendent plus précieux, plus visibles, plus colorés, plus brillants... Il est très intéressant de voir ses œuvres "en vrai". De noter leur aspect lisse, manufacturé, reproductible. De noter le jeu sur les volumes et les couleurs. Car la photo ne rend vraiment pas justice à leur aspect, peut-être moins encore que pour d'autres œuvres. Mais à part cette fascination du kitsch ? Eh bien pas grand chose : des explications minimalistes et sans véritable fond, une scéno très froide... Je suis sortie de Pompidou confortée dans mon impression initiale : cela n'a pas beaucoup d'intérêt.

Car cet artiste néo-pop, qui joue sur la répétition, sur l'objet de consommation, sur le ludique m'est apparu d'un indicible ennui. Un peu comme une promenade dans un centre commercial : pas d'émotion, pas de beauté, de laideur, pas de vie. Pas de critique, non plus. Au mieux, ça vide la tête ! 

Koons elephant 2003
Elephant, 2003

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