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lundi 14 janvier 2019

Le chevalier de Maison-Rouge

Quoi de tel qu'un petit Dumas pour relancer une lectrice essoufflée ? Certes, c'est loin d'être son meilleur, les personnages principaux sont agaçants et l'intrigue pas trop compliquée mais c'est plutôt agréable et reposant. Et pourtant, quelle époque ! Nous sommes en 1793, la Révolution bat son plein et le rasoir national est bien opérationnel. Louis XVI l'a testé et Marie-Antoinette est emprisonnée au Temple. 

Maurice, jeune officier, enfant de la Révolution, raccompagne une jeune femme qui n'a pas sa carte de civisme. Il tombe amoureux de la jolie Geneviève. Et bascule sans le comprendre dans un nid de contre-révolutionnaires qui n'ont qu'un but : faire évader la veuve Capet. Notre roman oscillera donc entre les sentiments des jeunes gens et les tentatives d'évasion de la reine dans l'entourage de Geneviève - composé notamment du fameux chevalier de Maison-Rouge. Nos deux amoureux sont un peu lents, Maurice est aveuglé par la passion, bref, le lecteur a envie de le secouer un peu. Heureusement, il y a le meilleur ami, Lorin qui fait des vers comme il respire. L'ami enjoué, fidèle, qui détend l'atmosphère ! Et il y a justement cette ambiance bizarre de fin du monde, de mort à tous les coins de rue.

Bien entendu, tout cela termine mal, à la fois pour Marie-Antoinette, pour son chevalier servant comme pour nos héros mais c'est une époque sanglante, qui ne pardonne que l'amour tienne lieu de patriotisme.


2 commentaires:

  1. Le roman se termine mal : un Game of Thrones avant l'heure ?

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  2. Tiens je n'ai jamais lu celui-ci. Un petit classique remet parfois sur les rails. Moi c'est souvent Balzac qui me fait cet effet là.

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