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lundi 15 juillet 2019

La Porte des enfers

Plonger dans un roman de Larent Gaudé est souvent pour moi gage d'une lecture addictive et forte, traversée d'images et de métaphores intenses. C'est le genre de livre que j'ai du mal à lâcher, qui m'habite toute la journée qui me sépare de ses pages et sur lequel je me jette en rentrant du boulot. 
Avec ce titre, on entre dans les mystères de la mort et des enfers. Préparez vous à une excursion dantesque dans les rues de Naples et dans ses enfers.

Pippo est mort, fauché à 6 ans dans une fusillade à Naples. Ses parents, Matteo et Giuliana voient s'effondrer toute raison de vivre. Matteo tourne en rond dans les rues désertes chaque nuit, bercé par son taxi. Giuliana maudit le monde. Au cours de ses errances, Matteo rencontre des passionnés de l'enfer, l'enfer sur terre ou ailleurs. Une étrange assemblée, dans un bar ouvert à des heures indues. Une assemblée qui l'accompagne bientôt dans la quête de son fils. 

Roman aux notes fantastiques, qui m'a beaucoup rappelé Ouragan. Mais quelle noirceur, quelle douleur, quelle terreur que la mort et ses enfers ! Beaucoup moins optimiste finalement que ce qui se vit à Haïti. Joie pourtant de cette lecture, de l'écriture de Gaudé. 



2 commentaires:

  1. Je garde un grand souvenir de sa description des enfers très imagée. Je ne garde à vrai dire que ça, mais c'est une sensation durable...

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  2. Je n'ai lu que "Le soleil des Scorta" de cet auteur, il y a déjà un bon bout de temps... Je redécouvrirai sa plume avec plaisir à l'occasion !

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