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lundi 14 septembre 2020

Chronique d'hiver

Décidément, j'aime l'écriture de Paul Auster ! Dans ce récit autobiographique, il se raconte, à soixante-quatre ans. 
Il revient sur des moments de sa vie en les contemplant par le prisme du corps et de ses mouvements. Corps respirant, corps blessé, corps bougeant. Il parle des lieux où il a vécu, des femmes qu'il a rencontrées, des accidents qui ont failli lui coûter la vie, de sa relation à la mort, à celle de ses parents, de sa mère surtout. Il raconte les corps qui souffrent ou qui jouissent, l'urgence de l'amour à 18 ans, le calme du corps à soixante. Mais à travers son corps, c'est toute son âme qui s'exprime. Il le montre bien à travers les crises de panique : le corps a son langage. 
Il parle aussi d'écriture et de livres, et bien des éléments de sa vie font penser à ses romans. On y croise la belle Siri et sa première femme. On découvre son goût pour la danse et l'expression des corps. 


C'est un ouvrage un peu fouillis, où l'on suit l'écrivain sans qu'il nous accorde la pause des chapitres. Tout file et se lie par des associations d'idées. C'est un voyage intime auquel nous convie l'écrivain, sans qu'on y sente d'exhibitionnisme ou de voyeurisme. 



2 commentaires:

  1. Oh je pense que cela livre va me plaire...oh oui du bon Paulo !

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  2. Le titre m'a interpellée, ainsi que l'auteur (bons souvenirs de mes années fac) mais je crois que je passerai mon tour pour ce titre... Bonne suite de mois US, Praline ! ;-)

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