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lundi 2 août 2021

Les oiseaux se cachent pour mourir

Voilà une sortie de PAL archi antique ! Ce roman de Colleen McCullough vient de la biblio de mon grand-père et traine dans la mienne depuis plus de 10 ans. Je ne sais pas bien pourquoi mais j'avais en tête que c'était Vol au dessus d'un nid de coucous... Ah, ces titres qui parlent d'oiseaux !


Nous ne sommes donc pas du tout dans un asile mais dans une pauvre maison de Nouvelle-Zélande où Meg Cleary fête ses cinq ans et vient de recevoir une poupée magnifique, tout à fait hors de propos pour une fillette si humble, aux frères si remuants. La poupée ne fera pas long feu. Meg est la seule fille d'une famille de garçons : Frank, Bob, Jack, Hughie, Stuart... et plus tard Harold, Jims et Patsy. Paddy, leur père, est tondeur de moutons et Fee, leur mère, tient la maison. Toute la famille vit chichement malgré quelques objets laissant entrevoir un passé plus prospère. Aussi, quand Mary Carson, la sœur de Paddy, le convie en Australie pour devenir régisseur de sa propriété, Drogheda, il n'hésite pas un instant et embarque toute sa famille. Accueillis par le père Ralph de Bricassart, ils découvrent un nouveau pays, son climat, la propriété immense et ses moutons, le caractère de Mary... Tous s'adaptent à la situation malgré les drames et les difficultés. 

Ralph, jeune prêtre tout dévoué à Mary, à l'intelligence et à la diplomatie redoutables, s'attache à Meg - qui s'attache aussi à lui. A la mort de Mary, il découvre le tour qu'elle lui joue : il devra choisir entre l'argent et l'Eglise ou l'amitié des Cleary et l'amour de Meg. A partir de ce moment, on suit Ralph et Meg prenant chacun leur chemin jusqu'à quelques rares retrouvailles. Amour muet, amour tu, il ne cesse toutefois de les tourmenter. 

Saga familiale qui parcourt le XXe siècle, elle tourne beaucoup autour de Meg et de ses amours. C'est un peu malsain parfois, à se demander si l'on n'est pas dans de la pédophilie. Et surtout, j'ai trouvé ça assez gnangnan finalement et appelant un peu trop au martyr : il faut s'empaler sur une épine pour sortir son plus beau chant ! Bon, ça fait quand même 890 pages en poche pour le challenge des Pavés.


2 commentaires:

  1. Ah oui, là, on est dans le roman qui vient de loin ^^ ! Ce que tu dis sur le côté gnangnan ne m'étonne pas, j'avais le souvenir d'une adaptation ciné qui avait l'air comme ça.

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  2. Je ne sais plus si j'avais lu le livre (je crois) mais j'avais vu la série. C'est très daté je pense effectivement maintenant.

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