Une série de nouvelles qui ont l’allure de contes. Un ensemble poétique où la mort est présente, partout. L’Orient ? Grèce ou Japon, des empires exotiques, ces seuls endroits où de telles merveilles peuvent arriver. Ce recueil admirable de Yourcenar contient :
Comment Wang-Fo fut sauvé : histoire d’un peintre que l’empereur veut condamner à mort ou la vie d’une peinture.
Le sourire de Marko : comment vérifier si un héros est bien mort ? sa veuve a des tas d’idées ! Drôle et méchant.
Le lait de la mort : une mère emmurée vive nourrit son petit. Affreusement touchant. Crée une origine réelle aux légendes et superstitions populaires.
Le dernier amour du prince Genghi : un homme aux mille femmes se retire loin d’elles, pour vieillir sans bruit. Une concubine le suit et le séduit à maintes reprises. L'amour fou. Et les ruses qu'il inspire. Et combien il peut être négligé.
L’homme qui a aimé les néréides : est devenu fou. La mythologie moderne.
Notre-Dame-des-Hirondelles : comment un moine repousse les nymphes et autres divinités païennes. Un très joli conte sur l'intolérance, les forces vives de la nature, l'acceptation de la différence.
La veuve Aphrodissia : Kostis est mort. La veuve du pope pleure un fantôme, lequel ? Entre le mari et l'amant, et la mort de l'un par l'autre, il y a de quoi perdre la tête.
Kali décapitée : divinité indienne aux multiples rencontres. Texte très étrange...
La fin de Marko Kraliévitch : dans l’auberge, il y a un petit vieux. Son identité est secrète. Il part avec Marko. Mais ces deux là ne risquent pas de revenir un jour.
La tristesse de Cornélius Berg : souvenirs d’un peintre à Amsterdam. Atmosphère à la Rembrandt.
Un des rares classiques qui traîne dans la bibliothèque de ma sœur, parce qu'elle l'a étudié au collège. Je me suis toujours dit que je devais le lire, mais le recueil me fait presque peur. Comme tu dis que c'est admirable, je te fais confiance ! :-)
RépondreSupprimerIl faisait parti de mon challenge ABC de l'année dernière. Bien sûr, je ne l'ai pas lu, Pfff ! Par contre, cette année je l'ai remplacé par "conte bleu" du même auteur. Mais je rerenote les nouvelles orientales. J'ai bien aimé les petits résumés que tu en as fait.
RépondreSupprimerIl ne faut pas avoir peur Erzébeth, ce sont de gentilles petites nouvelles très apprivoisables :)
RépondreSupprimerLaetitia, note, note, elles sont très chouettes !
Je me laisserais bien tenter également par ce recueil... En plus, je n'ai jamais lu de Yourcenar, ce serait une occasion ^^
RépondreSupprimer"Comment Wang-Fo fut sauvé est dans la liste des oeuvres qu'il est possible de lire en primaire, mais je ne l'ai même pas lu non plus... A découvrir donc !
RépondreSupprimerIl est dans mon challenge 2008 celui-là. Ton avis m'encourage un peu parce que comme Erzébeth, il me faisait carrément peur!
RépondreSupprimerJe venais voir si tu avais publié un billet sur l'œuvre au noir de Yourcenar. Mais non.
RépondreSupprimerEn revanche, je vais me procurer rapidement ce recueil, dont tu ne dis que du bien.
Amusant comme nous avons (presque) toutes peur de Yourcenar. La réputation de l'académicienne n'est plus à faire : ses livres sont compliqués. Mais si beaux ! N'ayez pas peur, mes sœurs, lancez vous :)