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mardi 12 mai 2009

Le târ de mon père


Hossein, fils de Barbe blanche, hérite de son târ lorsque son père meurt. Cet instrument de musique était le bien le plus cher de cet homme et les accords qu'il en tirait étaient exceptionnels. Mais Hossein n'arrive pas à obtenir de ces cordes la musique qu'il souhaite. Dépité, il brûle les cordes et se voit dans l'obligation de gagner Ardabil pour compléter le târ. Son frère Nur l'accompagne.
Mais à peine arrivés, le tar leur est dérobé et les frères sont enfermés pour crime. Parvis, le voleur du târ et le responsable de l'emprisonnement, accuse Barbe blanche d'avoir assassiné son père, Mohsen, pour des raisons musicales : les sons de Mohsen l'aveugle étaient plus émouvants que ceux du dur Barbe blanche.
Ecriture à trois voix, celles des trois fils et à plusieurs accompagnements. Le târ est réellement le personnage principal du roman, il déchaîne des passions et révèle des caractères, des identités, des secrets cachés par les femmes... Une écriture très fluide pour un court roman qui se lit d'une traite. Je relirai certainement Yasmine Ghata, elle m'a conquise.

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