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samedi 25 novembre 2006

La Cité des amants perdus

Nadeem Aslam décrit dans ce roman une communauté pakistanaise en Angleterre. Ce roman est découpé en quatre saisons qui voient s'agiter les esprits des immigrés.

L'histoire s'articule autour de la disparition de Jugnu et Chanda, les amants désignés par le titre : ce sont les grands absents de ce roman mais tout se rapporte constamment à eux. Vivant librement et hors mariage leur amour, ils sont mis à l'écart de la communauté musulmane, critiqués ou haïs. Autour de ces personnages, gravitent essentiellement deux familles. La famille de Chanda, humiliée et honteuse de la vie malhonnête de leur fille. Celle de Jugnu, frère de Shamas, personnage principal de ce livre. Shamas est l'époux de Kaukab, une musulmane très croyante dont les enfants ont quitté la maison familiale.

Ce roman ne m'a pas semblé passionnant, il est assez long à démarrer, il tourne un peu en rond. Il rapporte les rumeurs qui agitent la communauté, les mariages, les décès, les scandales. Il montre des personnages racistes, étroits d'esprit, médisants. Leurs actions sont mauvaises, leurs gestes corrompus. Tout est vu à travers un prisme peu positif et désenchanté. On se demande si Kaukab est une caricature ; très croyante, elle ne pense que par le Coran et suit ses enseignements et ceux de l'imam sans jamais les remettre en question. Son époux Shamas est un intellectuel et un faible, il inspire la pitié. Les personnages sont peu attachants, le temps s'écoule trop lentement avec son lot de déceptions, rarement de joies...

Un livre à lire quand on a le moral, si le sujet nous tourmente et nous passionne ou à ne pas lire du tout.

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