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samedi 19 mai 2007

Simon Boccanegra

Deux opéras en moins d'une semaine... A croire que je cours après le temps perdu ! Tout d'abord, la dernière de Boccanegra, avec décor, na ! (Private joke pour un fidèle qui s'est trouvé à l'opéra un soir de grève). Décor très simple d'ailleurs, qui tient en ceci et représente le palais du doge de Gènes.
L'histoire est celle d'un corsaire, Simon Boccanegra, qui est élu contre son ennemi, Fiesco, dont il a séduit la fille, Maria. Il espère que cet honneur fera accepter leur mariage à Fiesco. Or - grand méchant destin - Maria vient de mourir et leur fille, élevée par une servante de Simon, a disparu.

25 ans plus tard, Simon est toujours doge. Il veut obtenir la main d'Amélia Grimaldi pour un de ses fidèles, Paolo, mais reconnait en elle sa fille (qui, bien sûr, a été élevée par Fiesco et est amoureuse d'un homme qui complote contre son père). Du coup, Paolo enlève Amélia, mais elle s'enfuit et, zou, un ennemi de plus pour le doge. En outre, le fiancé d'Amélia imagine que Simon veut épouser sa belle, excite les partisans de la guerre civile... bref, on sent le quiproquo s'installer. Paolo est arrété mais a le temps d'empoisonner le doge. Il faut l'intervention d'Amélia pour calmer son fiancé jaloux et obtenir la bénédiction de Simon, et enfin l'identitée réelle d'Amélia est révélée à Fiesco qui pardonne à Simon. Ce dernier meurt enfin (et c'est assez long, il expire pendant un nombre infini de minutes, le temps de bien faire pleurer Amélia).

Voilà pour la petite histoire. Simon était brillamment interprété ainsi que Fiesco... par contre, la voix d'Amélia avait quelque chose d'insupportable. D'ailleurs, ce personnage, malgré son rôle très important, avait un coté artificiel très agaçant. Mon voisin, qui découvrait Bastille ce soir là, a adoré. C'était sa première fois...

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