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lundi 21 mars 2011

Blanche ou la triple contrainte de l'enfer

J'ignore si vous vous rappelez le plaisir de lire Jubert. Rencontré avec la saga L'Opéra du diable puis Le palais des mirages, je n'attendais que de croiser sa série Blanche pour continuer notre histoire.
Ce que j'aime chez Jubert, c'est ce Paris du XIX, début XXe que l'on croise dans ses romans. C'est valable pour les autres villes où se déroulent les aventures de ces personnages mais pour Paris, c'est... fantastique !
Une fois encore, dans Blanche, j'ai été épatée par les passages à la Villette, au jardin des plantes, dans le 5e. L'atmosphère de la gare. Des cafés et des clubs. Ces fumées, ces brouillards, ces odeurs. Bref, l'atmosphère à elle seul est déjà un enchantement. 
Et les personnages : Blanche est un petit être renfermé mais curieux, bouillonnant d'intelligence. Gaston, un ours adorable. Emilienne, une sacrée nana. Et il y a des gens un peu plus connus : Sarah Bernardt qui joue aux cartes, Nadar en ballon, etc.
Vous êtes partants ? Ecoutez donc le synopsis !
Paris encerclé, 1870. La famille Paichain tente de se frayer un chemin sur les quais de la gare. Blanche s'attarde et rate le train. La voilà condamnée à rester à Paris, auprès de son oncle Gaston. Le commissaire a une drôle d'enquête sur les bras. Un chapelier scalpé avec un drôle de tatouage. Mais ce n'est que le début. Car les morts qu'il croise se liquéfient étrangement. Blanche, fascinée, compte bien comprendre ce qui est derrière tout ça. 
A la frontière de l'occulte, à la recherche de l'immortalité, dans un Paris dépeuplé favorable aux huis-clos, se joue une étrange course poursuite. 

Superbe tome avec Faust en arrière plan !

4 commentaires:

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