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vendredi 6 mars 2015

Tétraméron

Bien sûr, je ne pouvais pas manquer le dernier Somoza. J'ai d'ailleurs trépigné de joie lorsque l'Amoureux me l'a offert dernièrement. J'ai interrompu toute autre lecture et avalé très vite ce court opus. 
L. Lippi, allégorie de la simulation, 1650

Soledad, lors d'une excursion scolaire, ouvre la porte qu'il ne faut pas ouvrir et quitte ses compagnes. Elle se retrouve dans un petite pièce dans laquelle quatre personnes sont réunies autour d'une table. Elle est invitée à les écouter conter des histoires étranges. Mais, gare à ses mots, ils seront forcément retenus contre elle...

Dans un univers mystérieux et malsain, le lecteur est un voyeur curieux et ravi d'assister à cette scène étrange. Il s'interroge : qui sont ces quatre personnages ? Que signifient leurs contes ? Que va-t-il arriver à Soledad ? Comme des boites façon poupées russes, les histoires et les moments du livre s'imbriquent et se découvrent progressivement, laissant imaginer un trésor final. 

Si c'est avec beaucoup de bonheur que j'ai plongé dans l'écriture ciselée de Somoza, avec plaisir que j'ai découvert son approche de l'univers du conte (il fait des romans à thèmes, rappelez-vous : la physique, l'art, la poésie, la traduction, etc.), j'avoue n'avoir pas compris grand chose à ses histoires et à son histoire. Il y est question de folie, de mal, de mystères, de perversions... et sur le fond, de passage à l'âge adulte. Ce sont des contes initiatiques pour Soledad qui grandit et se dévoile à mesure que les contes sont dits.

Un livre dont j'ai aimé l'ambiance si particulière et certains contes, mais qui reste à mes yeux un peu trop énigmatique et artificiel

2 commentaires:

  1. Ah Zut...donc ce n'est pas avec celui-là qu'il faut que je découvre l'auteur alors...

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    1. Ce n'est pas son meilleur. Peut-être la théorie des cordes ?

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