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vendredi 30 avril 2010

Le labyrinthe du minotaure

Lordon et Hora fuient l'Égypte pour des raisons que nous ignorons. Elle vend son corps et l'utilise pour arriver à ses fins. Il vole pour se nourrir. Après un naufrage, nos deux héros arrivent en Crète. Le moins qu'on puisse dire, c'est que ça ne se passe pas super bien pour eux. Leurs coutumes sont assez mal vues ici. Bref, ils se font chasser manu militari vers un pays d'où personne ne revient, le pays des bêtes.
Ils se font immédiatement attaquer par d'étranges fillettes-chèvres. Heureusement, une dryade, Zoé, et un minotaure, Cloches d'argent, viennent à la rescousse.
Nos deux jeunes gens vivent donc dans la foret en compagnie de bestioles mythologiques. C'est la dolce vita et ils oublient leurs vices. Sauf qu'ils se font à nouveau capturer par les crétois...
Une histoire sympathique de Thomas Burnett Swann parce qu'elle fait revivre des personnages mythologiques mais sans grand intérêt par ailleurs. L'écriture est fluide, un peu mièvre parfois. Bref, j'ai un peu hésité à poursuivre. Mais comme j'avais les trois tomes de La trilogie du minotaure, je les ai lu à la suite.

jeudi 29 avril 2010

Tristan et Le chemin du cimetière

 J'ai découvert Thomas Mann l'an dernier avec La mort à Venise, vous rappelez-vous ?
Bon, je n'avais pas été transportée. Eh bien j'ai retenté l'expérience avec ces deux titres et je suis beaucoup moins critique ! 
Tristan se passe dans une maison de santé au XIXe siècle. Une jeune femme vient d'y être envoyée pour des problèmes de trachée. Elle a en réalité très mal vécu son accouchement et est complétement épuisée. Son époux est du genre très pris et étouffant. Il l'accompagne pour les premiers jours mais laisse rapidement la jolie Gabrielle avec les autres patients. Parmi eux, un écrivain qui n'écrit pas, Spinell. Il passe beaucoup de temps avec Gabrielle... Et le titre ? C'est une référence à Wagner mais je préfère vous laisser la surprise.
Le chemin du cimetière est une historiette. Piepsam le parcourt. Il vient de perdre femme et enfants. Il s'agace contre un cycliste. Histoire étrange que celle-ci, tragique de simplicité.
Bref, j'ai un peu moins peur devant cette somme qu'est La Montagne magique dans ma PAL.

mardi 27 avril 2010

Fragments

Tel est le titre de l'exposition actuellement présentée au musée de Boulogne sur Mer. 
Elle présente des objets de fouilles du boulonnais, de la préhistoire au haut Moyen Age. Chaque espace se présente comme une question archéologique à étudier. On commence par le paléolithique avec des bouts de crane et d'ossements divers, quelques silex. Puis on s'intéresse à la période romaine avec la reconstitution numérique d'un camp romain et la localisation dans celui ci des objets retrouvés en fouilles (design très sommaire). Un peu d'orfèvrerie avec le trésor d'Ambleteuse (trois pièces exposées) et des objets mérovingiens. De l'archi avec l'ex-phare de Boulogne, presque aussi fou qu'Alexandrie. Enfin, le buste sculpté d'une Vénus trop bien nourrie.
Vous l'avez compris, il s'agit d'une petite expo d'objets archéologiques un peu décousue. C'est leur localisation qui les rapproche mais est-ce bien suffisant ? Je regrette qu'elle n'ait pas été le prétexte à une médiations poussée car ces objets sont assez difficiles à étudier et à apprécier sans explications. De grands panneaux tentent de faire le point... mais ça ne fait pas vraiment vivre ces objets. Dommage.

lundi 26 avril 2010

La vengeance de Zorro

Ce tome traite non pas d'amour et de séduction en même temps que d'aventures mais valorise l'engagement de Zorro pour les plus pauvres. Il a fort à faire pour aider les opprimés ! En effet, ceux ci sont devenus la proie des militaires qui estiment qu'ils trouveront Zorro au milieu d'eux ou du moins des informations le concernant. Tout est bon pour fouetter en place publique ou abuser des péons et des indigènes. Et les caballeros s'organisent pour une curée. Il faut abattre le brigand ! Un étranger vient se mêler de tout cela, Pete Jordan. Il se vend au capitaine et propose d'enquêter sur Zorro.
Voilà donc une situation plus que complexe pour notre héros, cerné de toutes parts. Je vous rassure, Zorro s'en sort toujours !
Voilà, c'était le dernier McCuley de ma biblio ! A bientôt, Zorro !

dimanche 25 avril 2010

Zorro et son double

Rixe dans une taverne entre Don Nemo (qui n'est autre que Zorro) et un tricheur, Pedro Pico qui vient de voler ses précédents adversaires. Au cours du combat, Don Nemo chuchote à son adversaire qu'il est l'homme de main de Don Miguel. Nom qui déstabilise notre voleur.
En parallèle, Don Diego attend Don Felipe Ramon et sa fille pour les conduire à son père. Mais la route est truffée de brigands et il serait plus prudent que les militaires les accompagnent. Chose faite grâce à l'intervention de Zorro. Il faut dire que Don Felipe est un riche personnage et qu'il voyage avec un coffre plein d'or.
Ce tome est celui de la séduction d'une autre jeune fille, Carmelita, et de la capture des bandits du pays. Rien à voir donc avec le premier tome, les aventures contées par McCulley peuvent être lues dans l'ordre qui vous plaira.

samedi 24 avril 2010

Je crois avoir vu un sexy man...

Et en plus d'être sexy, il fait le repassage, c'est quand même génial ! Comme quoi, il n'y a pas que les lectrices qui posent avec leur fer à repasser.

...En réalité, il n'y en avait pas qu'un mais plutôt plein de sexy men !

C'est Cécile qui m'a envoyé ce magnifique colis de Suisse. Je la remercie pour ce choix extra. Mais voyez plutôt ce que contenait le paquet. 

Tada ! Tout plein de beaux gosses rien que pour moi. D'ailleurs, petit jeu, pouvez vous tous les nommer ?
Et qu'y avait-il à l'intérieur, me direz-vous !
Et bien mon sexy repasseur me conseillait de jeter un œil au petit carnet que voici pour comprendre les choix de ma swappeuse. 

J'ai donc ouvert mes paquets et chaque homme avait au dos de son nom l'explication du pourquoi du comment. 
Coté miam miam, j'ai eu du chocolat à gogo : lait thé vert, noir intense, noir passion et noir gingembre. Les trois derniers sont particulièrement aphrodisiaques parait il ;)
Et ces petits bâtons de couleurs qui ressemblent à de la pâte à modeler sont en fait de la pâte d'amande. Une tuerie !
Coté culture, j'ai été très gâtée. Cécile ne sait pas compter, elle m'a offert tout plein de belles découvertes. Pour les livres, ce sera Perfect chemistry  et Au bord de la tombe qui contiennent de beaux garçons à rencontrer urgemment !

Pour pouvoir utiliser correctement ces romans, il fallait un indispensable : le marque page. J'en ai eu deux différents qui sont recto verso et reprennent les jolis garçons de mon chic carnet.
Et en plus de tout ça, j'ai reçu deux DVD et un CD ! Vous y croyez, vous ? Bref, Fashion a raison, le swap, c'est Noël ! Vous pouvez voir Rochester, que je n'ai jamais vu mais qui est joué par ce cher monsieur Deep. Et un film avec Pierce d'amour, The Thomas Crown affair !
Au risque de me répéter, je proclame donc : 'Cécile, Merci beaucoup ! J'ai hâte de découvrir plus précisément toutes ces petites merveilles'. Bravo chère swappeuse !
Et merci encore ma chère Fashion pour ce swap, toujours aussi extra ! 
I love the sexy men ;)


vendredi 23 avril 2010

L'épine dans la chair

Je m'attendais à un peu plus d'érotisme dans ces trois nouvelles de DH Lawrence. En fait, rien de tout ça. Trois nouvelles plutôt banales.
L'épine dans la chair : Bachmann a le vertige. C'est pas extra pour un soldat. Et c'est encore pire quand il heurte un sous-officier et le fait tomber du haut d'un rempart. Il se réfugie alors chez sa fiancée, Émilie. Bon là, j'avoue, c'est pas complétement chaste. Mais rien d'effrayant non plus.

Couleur du printemps : Nouvelle bizarre sur deux anciens fiancés qui se retrouvent. Il a épousé une dame, elle va se marier à un paysan. Entre eux, c'est l'incompréhension grandissante.

L'odeur des chrysanthèmes : Élisabeth est femme de mineur. Les soirées ne sont pas évidentes car il boit et dépense au troquet du coin. Sauf que ce soir, il ne revient pas...
Bref, j'ai l'impression qu'il faut lire autre chose que ces nouvelles pour ne pas s'ennuyer avec Lawrence. Vous me conseillez quoi ?

jeudi 22 avril 2010

Tess d'Uberville

Encouragée par AL, j'ai ouvert Thomas Hardy. Elle m'avait prévenue : "N'espère pas, même quand ça va mieux, en fait c'est pire". Elle avait raison. Ce livre retrace le destin de Tessy et il n'est pas heureux.
Tout commence lorsque son père apprend qu'il est en réalité de noble origine et que son nom a été déformé par l'usage et le temps. Revendiquant cette noblesse, il demande à Tess de se présenter chez madame d'Uberville pour qu'elle soutienne cette 'lointaine cousine' (ou pas cousine puisque qu'il y a une histoire d'usurpation de nom). Il faut dire que Tess n'a pas trop de quoi se rebeller, elle vient de tuer le seul cheval de la maison...
Tess se rend donc à la demeure indiquée, est accueillie par son 'cousin', Alec, qui l'embauche. Celui ci n'a de cesse de tourmenter la jolie paysanne de ses ardeurs. Tant est si bien qu'un soir, il profite du sommeil de la belle.
La seconde grande partie du roman est plus heureuse. Tess a fuit et tombe amoureuse d'Angel. Cet amour est réciproque. Mais la moralité doit-il l'emporter sur l'amour ?
Je m'attendais à du George Sand avec des petits paysans bien proprets. En réalité, ceux là triment, boivent et tentent de survivre. L'Angleterre est une terre dure et froide et ses habitants peuvent être cruels. Tess apparait au milieu de ce monde comme l'incarnation de la pureté, de la beauté et de la simplicité. Hélas, ces trois qualités lui seront toutes reprochées.
Un roman que je n'ai pu lâcher, qui ne se perdait pas trop dans des détails mais allait sans cesse de l'avant. Vraiment un superbe livre !

mercredi 21 avril 2010

La marque de Zorro


Je ne savais pas trop par quel tome de Johnston McCulley il fallait commencer. J'ai donc pris le numéro le moins élevé sur la liste des folio junior.
J'avais envie de sexy man avant l'heure et je me suis dit que Zorro convenait plutôt bien à mon idée de la sexytude. Tout démarre dans une taverne où le sergent Pedro Gonzales, bien aviné, se retrouve nez à nez avec Zorro. La tête de ce dernier est mise à prix mais il ne semble pas s'en soucier, il veut se venger des affronts du sergent et de ses rodomontades en le ridiculisant. Un autre personnage, Diego Vega, a l'air très interessé par les propos du sergent. Mais de sa part, rien à craindre, il est pacifiste et mou.
Ce cher Don Diego arrive sur le devant de la scène. Son père lui a notifié qu'il devait épouser une jeune femme rapidement. Il jette son dévolu sur Lolita Pulido. Mais il ne souhaite pas la séduire, il se contente de traiter le 'marché' avec le père de la jeune fille. Celle ci attendait des romances au clair de lune et des sentiments... Elle est donc complétement dépitée. Sauf que Zorro est également intéressée par la demoiselle. Ah, et puis le commandant Ramon aussi. Bref, il va falloir jouer finement.
Histoire d'amour et aventures, ce premier tome m'a donné envie de dévorer les suivants !

mardi 20 avril 2010

La fille qui rêvait d'un bidon d'essence et d'une allumette

Bon, j'imagine que je suis encore la dernière à découvrir le deuxième tome de Millénium ?
J'avais pu lire le premier sans plonger directement dans la suite. Je sens que pour celui-ci, il sera difficile de résister au troisième.
Stieg Larsson ne met pas ici en scène un scandale financier. Ce livre a pour toile de fond le trafic de prostituées. La revue Millénium prévoit un numéro sur ce sujet et la publication d'un livre. Le jeune couple qui a proposé le sujet est composé de Mia Bergman qui fait une thèse en sociologie sur la question et de Dag Svensson qui est journaliste et adapte les faits pour le grand public. Mikael Blomkvist va travailler avec Dag pour publier un dossier inattaquable.
Quant à Lisbeth, elle coule des jours heureux à voyager. Une fois de retour à Stockholm, elle s'achète un gigantesque appartement et fait des équations. Sa vie est un peu calme... Jusqu'à ce qu'elle soit accusée d'un triple meurtre.
Celui de son tuteur, de Dag et de Mia.
Je vous préviens, ce tome est absolument addictif et bien plus que le précédent selon moi. Les retournements de situations sont permanents et la solution est au delà de tout ce que j'avais imaginé ! Du très bon polar !

lundi 19 avril 2010

Image d'intérieur

J'ai vu chez Mango un tableau. Elle participait, je la cite, à une 'sorte d'exposition collective'. Vous connaissez mon gout pour les expos. J'ai donc suivi Chrys dans cette petite promenade artistique.
Ce tableau est une repro de Cléopatre de Moreau. 
Je venais d'arriver à Paris. Ma chambre était blanche, triste et dévolue à l'étude. J'ai visité le musée Moreau, avec Chris (pas Chrys). Nous avons fait des folies, moi cette grande repro, elle quatre belles photos. 
Depuis, des cartes et d'autres repro ont rejoint mon mur. Mais Cléo est très grande et laisse peu de place aux autres. C'est une gouache étonnante car imparfaite (on voit les coulures) et peu/pas exposée. Sa solitude me fascine ainsi que cette pétrification de tout ce qui l'entoure... 
Elle est au dessus de mon canapé-lit et je la regarde encore souvent. Je ne suis pas habituée et j'y découvre toujours un nouvel attrait. Et je ne peux m'empêcher de me réciter en la voyant ces quelques vers : " Je suis belle, ô mortels ! comme un rêve de pierre, 
Et mon sein, où chacun s'est meurtri tout à tour, 
Est fait pour inspirer au poète un amour
Éternel et muet ainsi que la matière"... Vous reconnaissez, j'imagine.

La rivière du sixième jour

J'aime demander à mes proches le titre ou l'auteur qu'ils préfèrent. Mon ami Tonio m'a dit sans hésiter 'le bouquin qui a inspiré le film Et au milieu coule une rivière'. Le roman original est donc La rivière du sixième jour de Norman Maclean. J'ai donc dévoré ce petit roman par curiosité et peut être pour mieux connaitre Tonio.
Le narrateur est Norman, fils d'un pasteur. Il est éduqué dans l'amour de dieu et de la pêche. Il y va régulièrement avec son frère Paul. L'action se déroule dans le Montana à une époque visiblement regrettée, où le tourisme n'existait pas et où chacun se sentait encore un peu cowboy. En gros les années 50-60. Et le Montana, je ne sais pas si vous situez mais c'est une région assez sauvage, avec pas mal de parcs naturels, des montagnes, des rivières. Et dans ce court roman, ce n'est pas tant l'histoire entre les deux frères, pourtant très forte, qui m'a touchée le plus, mais le cadre de ces pêches miraculeuses, le coté sauvage et gigantesque qui transparaissait dans ces lignes. Bref, c'est un très beau roman sur une fratrie dans un cadre grandiose.
Et vous, que livre serait votre favori ? Celui que vous feriez lire à vos amis ? Trouvez-vous dans les livres de vos amis certains de leurs gouts, de leurs caractère ?

dimanche 18 avril 2010

Après Bruxelles, Lyon !


Non, je ne vous parlerai pas de l'expo Ben ! On voit des pubs partout, les journaux multiplient les incitations. Mais j'allais à Lyon pour peu de temps et je n'ai pas pu me balader du coté de l'art contemporain. Et je n'ai pas vu non plus les Van de Velde comme Kathel

Mais dans la collection permanente du musée des Beaux-arts, j'ai croisé deux expo de dessins. La première était liée à la grande expo : il s'agissait de dessins de Geer Van de Velde d'une récente donation. J'imagine qu'elle a de l'intérêt si elle est vue avec la grande expo sur les deux artistes, que je n'ai donc pas eu le temps de voir. La seconde est 'L'œuvre noir' (non noir n'est pas une faute, œuvre est masculin lorsqu'il désigne toute la production d'un artiste) dans la salle des pastels, une simple salle du coté des impressionnistes, qui expose des dessins d'inspiration macabre de Charles Sénard, artiste lyonnais du XIXe siècle. 
Mais ce n'est pas vraiment ces expos qui m'ont le plus marquée. Je ne suis pas folle des dessins. Par contre j'aime l'archéologie (je vous vois froncer le nez, c'est pas joli !).

Le musée d'archéologie gallo-romaine de Lyon présente Post mortem. Comme son nom l'indique, elle s'intéresse aux coutumes funéraires romaines. Pour tout vous avouer, j'ai eu très peur au début. Avec un audio guide et un guide papier, me voilà lancée dans une visite assez incroyable. Surtout que j'aime pas les audio guides. Mais celui ci était drôlement bien fait, écoutez plutôt. Nous déambulons dans un espace grandeur nature : d'abord dans la chambre du défunt, puis dans les rues avec familles et pleureuses jusqu'au bucher funéraire et à la tombe. Toute la première partie consiste en une reproduction de ces objets : lit avec les masques des ancêtres, bucher, boutiques d'objets pour les tombes, différents types de tombes... L'audio guide met en scène un jeune garçon dont le grand père vient de mourir et décrit les différentes étapes des rites. Ensuite, les types d'inhumation et d'incinération sont bien explicités. Puis une partie plus archéo commence avec des objets réellement trouvés en fouilles.
Ce qui est passionnant ici, c'est l'accessibilité donnée par la reconstitution et l'audio guide. C'est un système qui donne réellement envie d'apprendre et de découvrir. Je regrette que la partie archéo proprement dite soit si restreinte mais je conçois les soucis d'espace et le désir de ne pas noyer le visiteur. Par ailleurs, des bornes rendent accessibles les méthodes de fouille et de restauration ainsi que les coutumes funéraires indiennes, proches des inhumations romaines. Enfin, l'expo se termine sur un film. Là sera mon unique critique : c'est assez ridicule et redondant de filmer le déroulement d'un enterrement à Rome avec des acteurs en costumes. J'avais déjà vu ça à Bavay et à Athènes. Je ne m'y fait pas !

Enfin, Lyon et ses soieries... L'incontournable musée des tissus et arts décoratifs me faisait de l'œil. J'y ai vu une expo de costumes psychédéliques de Mariaelena Roqué. L'expo, baroque et étonnante, est intitulée 'Sous le signe d'Eros'. La seconde expo touche aussi à l'Espagne (dont la costumière et danseuse est originaire) et montre de magnifiques tissus religieux du XVe siècle (devant d'autel, de lutrin, dalmatiques et autres). Les Fastes de la couronne d'Aragon permet d'admirer de très belles pièces et de mieux comprendre leur fabrication (enfin, si on arrive à repérer les différents points ou trames, ce qui n'est pas spécialement évident). Sympathique mais cher pour ce que c'est !
 

samedi 17 avril 2010

La vie secrète des Princesses

Katell m'a offert lors du swapoconte ce superbe album de Virginie Hanna et Cathy Delanssay. 
Ce que l'on note au premier abord : les illustrations ! Sublimes ! Chaque princesse évolue dans un décor différent. Les roses pour Belle, les fonds marins pour la petite sirène, un paysage de montagne pour la reine des neiges et d'architectures orientales pour Shéhérazade. Et puis les princesses elles-mêmes sont remarquables par leurs jolis atours, par leur visage coquin, malicieux ou amoureux. Les couleurs éclatent et renforcent la beauté de ce livre. Et pour le texte, il s'agit de petits contes propres à chaque princesse. Chaque histoire¨est cachée dans la page, soit dans une enveloppe, soit dans un petit livret, soit dans un ruban de papier aux couleurs du fond. Après avoir trouvé cela, la princesse représentée vous livre un de ses secrets. Saviez vous que la Belle au bois dormant fait semblant de dormir pour avoir plus de baisers, que Cendrillon avait une horloge qui remontait le temps et lui permettait de revivre son bal ?
Encore merci ma chère Katell pour ce livre féérique ! 
Et vous quel est votre secret de petite princesse ?


Pour une autre princesse

vendredi 16 avril 2010

La chasse au Snark

Merci à BOB et à Folio pour ce petit livre de Lewis Carroll. J'ai eu l'impression de retrouver l'univers étonnant des poèmes d'Alice au Pays des Merveilles.

La chasse au Snark est un poème épique en sept chants ou crises. J'ai eu la chance de pouvoir le lire en anglais puis de me référer à la traduction française car cette édition est bilingue. Et franchement, c'est très agréable. Surtout que la traduction est soignée et tente au maximum de rendre la musicalité des vers originaux.
 L'histoire est celle d'une fine équipe (un boucher, un castor, un avocat et un boulanger entre autres) qui part à la chasse au snark, menée par l'homme à la cloche. Je ne vous dévoile pas leurs aventures mais elles valent le coup d'œil.
Au centre, des illustrations psychédéliques illustrent des passages du texte.
Enfin la dernière partie est une analyse linguistique et sémantique d'un célèbre poème d'A travers le miroir, le Jabberwocky, qui est composé d'un ensemble de mots valises (deux mots mis ensemble qui créent un néologisme). 

Une belle surprise et d'excellentes réflexions sur les traductions, dommage que cette partie n'ait pas été plus longue !

jeudi 15 avril 2010

Mon dicton du jour (ou presque)

Connaissez vous le blog d'Emma Chedid ? Il faut vite aller voir si ce n'est pas le cas car elle a une façon très amusante de présenter des dictons souvent peu usités de nos jours.
Elle a pu publier ces planches et beaucoup d'autres dans un petit recueil fort sympathique. Vous y retrouverez les aventures de Roméo et de Juliette, éplorés suite au mariage de Brad et Angélina. La colombe et le crapaud qui rythment l'ouvrage. Il y aura aussi Noé et son arche, des morceaux de sucre et du pain, des loups, des cartes à jouer... Bref, chaque dicton est l'occasion de la mise en scène de petits personnages rigolos et sympathiques !
Et ce  qui est agréable, c'est qu'il y a beaucoup d'inédits dans ce livre. Il ne fait donc pas double emploi avec le blog.
Merci aux éditions Privé pour l'envoi !

mercredi 14 avril 2010

Les derniers jours de Stefan Zweig

J'ai moi aussi cédé à Laurent Seksik ! Il faut souligner que j'avais lu un peu partout que c'était Belle du Seigneur revisité (qui peut résister à une telle accroche ?) et qu'il s'agissait de la vie de Lotte et Stefan. En réalité, il n'est question que des derniers mois,  les mois de l'exil brésilien.

On entend la voix de Lotte, petite voix discrète et attentive. On voit les souvenirs de Stefan et les humiliations de l'exil. On imagine la Vienne joyeuse et insouciante, cette Vienne 1900 en plein bouillonnement. Mais comme cela est loin. Comme l'ombre d'Hitler a transformé le décor. Bien que chronologique, ce récit est tourné vers le passé, nostalgique de souvenirs précieux, d'un temps qui ne reviendra plus.

On suit le couple : Londres, New York, Pétropolis. On rencontre ses amis, au Brésil ou dans leurs mémoires. On sent le terrible questionnement de Zweig : Fuir ou résister ? S'investir ou reculer ? Tout cela reste du domaine intellectuel, il n'est pas question d'aller se jeter dans la gueule du loup. Et tous ces voyages sont des réminiscences car nous restons bloqués sous la chaleur de Pétropolis.

J'ai retrouvé ici l'atmosphère du Monde d'hier en plus pessimiste. J'ai aussi repensé aux biographies que j'avais pu lire à propos de Zweig. Je trouve que Seksik a su donner un coté très juste à cette histoire romancée. Mais quelle étrange vie que celle de Lotte. L'ombre de Friedrike, la froideur de Zweig, ses propres soucis de santé. Elle me glaçait cette pauvre petite, c'était un peu la Pitié dangereuse parfois.
Bref, j'ai apprécié et je comprends la référence à Cohen mais franchement Belle du Seigneur reste des kilomètres au dessus de ce roman !

mardi 13 avril 2010

Les choses s'arrangent mais ça ne va pas mieux

Atkinson, ça faisait longtemps que je ne l'avais pas lue ! Et je n'ai pas spécialement dévoré ce livre, je l'ai trouvé assez indigeste. On est loin de mon engouement pour C'est pas la fin du monde.

On retrouve Jackson Brodie, le flic qui attire la poisse. C'est simple, pendant ce séjour à Édimbourg, il est témoin d'un incident de voiture, manque de se noyer pour sauver un cadavre, sent Julia s'éloigner, se fait tabasser... Bref, c'est pas les vacances rêvées !

Et comme souvent avec Atkinson, on change de personnage et de point de vue à chaque chapitre. Entre mardi et vendredi, on est aux cotés de Martin, un écrivain de polar que tout le monde croit moine et homosexuel ; Gloria, une riche vieille dame dont le mari est dans le coma suite à des abus en tous genre ; Paul Bradley qui porte un pseudo et se promène armé ; deux gamins qui piquent dans les magasins ; Louise, un policière et mère d'adolescent.

Bien entendu, différentes affaires se mêlent et s'embrouillent. Il faut toute la perspicacité de nos deux flics pour venir à bout de tout ça. Mais au final, rien de bien palpitant !

lundi 12 avril 2010

Le temps suspendu

Ce roman de Valeria Parrella m'a été envoyé par Chez les filles que je remercie !
Hélas ce livre n'a pas eu beaucoup d'échos en moi. Je ne l'ai pas trouvé désagréable ou ennuyeux. Je ne lui ai juste rien trouvé d'extraordinaire.
L'histoire est celle de Maria, mère d'une petite prématurée, Irène. Irène est séparée de sa mère, en couveuse. Maria suit pas à pas les évolutions de l'état de sa fille. Va-t-elle survivre ?
Notre narratrice utilise la répétition : les journées à l'hôpital qui s'uniformisent, les oublis des médecins ou des infirmières, les remontrances qu'il faut leur adresser. Et à coté de cette attente sans fin, Maria dévoile sa vie de professeur pour les immigrés dont les diplômes ne sont pas reconnus.
Un livre qui m'a laissée de marbre mais dont le style si froid pourrait plaire à d'autres.

dimanche 11 avril 2010

Quoi de beau à Bruxelles ?

Vous vous sentez d'humeur à aller flâner sur la grand place avec une gaufre à la main ? Vous êtes en manque de frites ? Vous avez envie d'être traité/e comme un/e prince/sse au restau/bar/magasins par des gens très/trop polis ? C'est le moment d'aller profiter du soleil belge. 
Et puis vous vous dites, pourquoi pas aller voir une petite expo... 

Vous tombez amoureuse de l'affiche sur le symbolisme belge et vous précipitez vers les musées royaux des beaux arts. Là, il va falloir vous débrouiller pour saisir le propos sans l'aide de personne (c'est annoncé à l'entrée avec l'historique hyper vague du mouvement) car il n'y aura que des cartels mais jamais de panneaux avec une réflexion globale. Vous persistez. Vous saisissez à peu près les inspirations infernales. Après, vous vous abandonnez à la contemplation. Il y a des très belles choses. Et puis il y en a d'autres... Bref, vous sortez, achetez le catalogue et vous rendez compte que c'est plus ou moins une réédition d'un ancien bouquin. Là, vous vous sentez agacée. Faut pas trop se moquer du monde quand même ! En gros, allez y si vous êtes fan ou si vous vous moquez du propos scientifique.
D'ailleurs, entre deux expo, vous voulez visiter le musée Magritte, récemment ouvert. Prenez votre lampe de poche car les cartels sont mal éclairés. Et les peintures n'échappent pas aux reflets. Et l'information est minimaliste là aussi, sans audio guide, vous êtes perdus ! 

Je ne sais pas ce que vous en pensez mais l'espèce de mouvement minimaliste du 'zéro cartel' moi ça m'agace. Je veux bien que l'œuvre d'art ait besoin d'être approchée par une contemplation avant tout mais on a pas tous fait une thèse sur Magritte... Bref, je trouve que les gens ne font pas leur travail.

Fin de la parenthèse pour vous parler d'une belle expo El Greco. Elle est assez courte mais le choix d'œuvres vaut le déplacement. En plus, chaque cartel développe un propos et invite à la découverte du tableau. On apprend réellement quelque chose !
Il y avait aussi une expo Frida Kahlo au même endroit, Bozar. Moi ça me fait un peu peur et ça me met mal à l'aise comme peinture mais pour les amateurs, j'imagine que c'est une expo de qualité.

samedi 10 avril 2010

Le voleur de foudre

Ou comment faire d'un roman agréable une vraie daube (excusez le terme, je suis révoltée).
Et dire que je me réjouissais de voir 'Vorennus' de Rome incarner Poséidon... 
Avec un sens et une logique du scénario qui laisse rêveur, le réalisateur de Percy réussit à mettre bout à bout des séquences incohérentes et surtout sans comparaison avec le bouquin.
Je vous dresse le topo. Pour les premières minutes, ça va à peu près. Percy se fait agresser, sa mère l'emmène au camp et le Minotaure lui casse la figure. On a eu le temps de se dire : tiens, ce héros a le charisme d'une huitre et la barbe rousse sied mal à Pierce.
Après, tout se dégrade. Percy est immédiatement identifié comme fils de Poséidon, la quête n'est pas véritablement lancée, Annabeth est un mélange de Clarisse et d'Annabeth. Percy décide tout de même de sauver sa petite maman et Luke lui passe une carte des USA avec des lieux (qui brillent, youhou) par lesquels il doit passer pour attraper des perles (?!) pour pouvoir repartir de l'enfer. Du coup, cette quête devient une chasse aux œufs qui permet de croiser Méduse, l'hydre et l'oubli des lotophages.
Quant à la fin, elle est juste risible ! Elle fait d'Hadès le grand méchant (après tout, pourquoi suivre le bouquin ?) et montre Perséphone en déesse nymphomane et hystérique. Juste insupportable !!
Brr, n'allez pas voir ce film à moins d'y être trainé, c'est le plus mauvais film d'action de l'année porté par des acteurs médiocres, des répliques et un humour ras des pâquerettes. Lisez plutôt le livre qui n'a rien à voir !

vendredi 9 avril 2010

Tu m'envoies un mail ?

... est la phrase récurrente de l'Entreprise. Le mail est omniprésent. Tu m'envoies en copie, dis ? Voire tu me confirmes par mail ? vont beaucoup revenir dans les pages de ce roman.
Notre narratrice est une ex journaliste free lance fraichement embauchée au sein du service communication d'une entreprise moyenne. On ne saura jamais de quel type d'entreprise il s'agit réellement ni quels sont les produits qu'ils commercialisent mais l'on apprendra tout sur les pires saletés que se font les employés.
Il y a les chefs, ceux qui refusent de prendre des décisions, ceux qui ramènent toute la couverture à eux, ceux qui veulent diriger le monde, ceux qui se sentent en danger, ceux qui jouent à monter les gens les uns contre les autres, ceux qui démolissent les autres. Il y a les employés qui ne sont pas chefs et qui veulent le devenir, ceux qui s'en foutent et qui veulent dépasser les high scores du démineur... Bref, on a un panel de profils assez différents et tous un peu sadiques dans l'âme. On demande à ces gens de bosser ensemble... et ça donne ce livre très drôle mais hélas parfois bien trop caricatural quoi que réaliste sur la vie d'une entreprise. Ou d'une administration d'ailleurs...
Merci à Michel Lafon pour cet envoi super sympa et à l'auteur, Emmanuelle Friedmann pour sa gentille dédicace.

jeudi 8 avril 2010

La couronne de béryls

Conan Doyle ? Pas lu depuis un bout de temps. Et puis là, le film Sherlock Holmes m'a donné envie de me replonger dans ces enquêtes si particulières.
Un homme visiblement dérangé sonne chez notre détective. Il est en réalité fort troublé car un bijou qui lui avait été confié en gage a été dérobé. Il faut dire que cet homme, banquier de son état, a ramené ce précieux diadème chez lui, l'estimant plus à l'abri là qu'au coffre. Bien mal lui en a pris puisqu'il a trouvé son propre fils avec le diadème, semblant le déformer, et des pierres manquaient.
Qui est le coupable ? Le fils que tout désigne ? Ou un voleur resté dans l'ombre ? Sherlock va faire lumière sur tout ça, c'est moi qui vous le dis !

mercredi 7 avril 2010

A.N.G.E.

Anne Robillard lance avec ce volume une série fortement addictive à mon avis. Chapitres courts, espionnage, action, apocalypse... Des ingrédients qui annoncent bien du mouvement ! Sans compter que les personnages sont carrément attachants quoiqu'un peu tous fêlés.
A.N.G.E. est l'agence nationale de gestion de l'étrange. Elle a une base dans tous les pays et veille sur la planète. Nous sommes ici à Montréal.
Océane Chevalier est agent de cet organisme et a une nouvelle mission. Elle doit former la jeune et ravissante Cindy. Pour cela, on l'envoie dans un milieu pas trop hard pour sa première 'enquête', celle des faux prophètes. Enfin, pas trop hard, cela reste à prouver car d'étranges événements viennent s'agglomérer autour de ce qui n'avait l'air que d'un gentil agitateur, Eros.
Personnages punchy, théories abracadabrantes, méchants très méchants (on n'est pas l'antéchrist sans avoir fait quelques vilénies), gadgets rigolos... Cette petite aventure a vite été dévorée et je ne rechignerai pas devant la suite.
Merci à Michel Lafon pour ce livre qui devrait séduire bien des ados !

mardi 6 avril 2010

Les écureuils de central park sont tristes le lundi

J'ai reçu le dernier livre de Pancol par ma maman. Je me suis immédiatement plongée dedans pour retrouver Joséphine, Hortense et Shirley.
Le tome précédent se terminait sur des notes plutôt dramatiques. Celui-ci commence donc sur un malaise, un vague à l'âme. Lequel s'exprime par de petites phrases, parfois sans verbe, des points de suspension, des doutes.
Hortense est à Londres et c'est toujours hyper compliqué entre elle et Gary. Mais dans le monde de la mode, elle se débrouille pour avancer. Je crois que c'est surtout pour elle que je voulais connaitre la suite. Hortense est mon personnage favori. Elle n'a aucun scrupule, a un but, et y arrive systématiquement. Et puis Gary est assez sexy avec sa musique et sa détermination.
Joséphine est à Paris. Elle fait la bonne mère de famille, soutient son HDR, peine à se remettre à l'écriture... Et a une vie sentimentale proche du néant.
Zoé, la petite dernière, grandit et s'épanouit tandis que Shirley, outre Manche, se sent vieille, inutile et refuse d'aimer.
Philippe et Alexandre sont aussi à Londres et méditent sur la vacuité de l'existence. C'est un peu Ensemble, c'est tout dans leur appartement !
Marcel et Josiane cohabitent avec un surdoué, c'est pas évident mais assez marrant. Et la méchante Henriette est maintenue en vie par son avarice et sa perversité.
Et pourquoi central park ? Parce que plusieurs de nos personnages se rendent outre atlantique. Et les écureuils ? Ils sont tristes de ne plus être au centre de l'attention, une fois le we fini.
Intéressant pour connaitre la suite de la série mais pas franchement exaltant. Ce livre est un pavé, souvent écrit de façon indigeste. Toujours pas convaincue par cette auteur et cette narration. Et même pas de petit rayon de soleil à la fin, ça ne m'a pas mis de bonne humeur, Las...

lundi 5 avril 2010

Invictus

C'est finalement bien tardivement que j'ai vu ce film superbe de Clint Eastwood. J'ai même eu de la chance qu'il soit encore à l'affiche ! Et ma critique s'est faite aussi attendre.
Cette fois-ci, nous ne sommes pas aux USA mais en Afrique du Sud. Mandela vient d'être élu. Pour mettre fin à l'apartheid, celui qui demeure dans les esprits, il met en œuvre le pardon comme politique. Et le rassemblement sportif d'une nation derrière son équipe de rugby. 
Matt Damon campe fièrement le capitaine de l'équipe. Quant à Morgan Freeman, il est criant de vérité.
En gros, je recommande ce film extra qui encore une fois montre la force du sport, thème a priori rébarbatif pour moi, superbement traité !

samedi 3 avril 2010

Alice in wonderland

Le film de Tim Burton était l'une des sorties que j'attendais le plus cette année. C'est une énorme déception.
Alice n'est quasiment pas montrée enfant, c'est une jeune fille de la bonne société victorienne. Elle est demandée en mariage par un lord rouquin, maladif et prétentieux. Est-ce pour échapper à cette situation qu'elle s'enfuit à la poursuite d'un lapin blanc ?
Elle arrive alors au fameux pays des merveilles. Là, on y retrouve quelques clins d'œil au dessin animé. Elle y est attendue comme le messie pour détrôner la reine rouge et rendre le pouvoir à la reine blanche. Elle rencontre bien entendu le chapelier toqué qui l'accompagne tout au long de sa quête. Bon, ça n'a effectivement rien à voir avec les livres de Carroll.
D'une belle histoire onirique et fantas(ma)tique, Tim Burton fait un film d'aventure. Il transforme Alice en chevalier et insuffle un certain manichéisme à ce conte. Bref, je n'ai pas du tout été convaincue et j'ai vu là un mauvais film d'aventure. Le dessin animé en était presque plus psychédélique. Et les performances d'acteur ne m'ont pas enthousiasmée.

vendredi 2 avril 2010

Pour l'amour des villes

Sous la forme de questions/réponses, Le Goff dresse une image de la ville médiévale qu'il rapproche de notre espace de vie actuel.
Ce livre très illustré et facile à lire retrace par thématiques l'histoire des changements de l'espace urbain entre antiquité et période médiévale. Il s'intéresse aussi aux fonctions de centre culturel, politique et commercial qu'est la cité. C'est à la fois le lieu de l'innovation, du travail, de la fête comme celui de la protection contre les bandits. C'est aussi un apprentissage de l'hygiène et de l'urbanisme. 
Un bel essai bien documenté et simple à parcourir !

jeudi 1 avril 2010

A se tordre

Je ne sais pas si vous avez déjà lu Alphonse Allais mais pour moi, c'était une première fois.

Ce recueil comporte à la fois des nouvelles courtes, des anecdotes et des mots d'esprit. Il est d'une lecture amusante et agréable. Difficile de résumer ce qui est un ensemble de textes assez divers, flirtant avec le théâtre de boulevard : les historiettes à cocus ont une bonne place ici, de même que le vin, les fables et les histoires à morales (proches de la fable). Les médecins en prennent pour leur grade, les femmes et les prostituées sont charmantes et infidèles, les hommes sont niais ou fous...

Parmi les nouvelles les plus marquantes, je retiens "Collage", châtiment des amants ; "Les petits cochons" où un village entier est atteint de folie ; "Ironie" qui porte bien son nom ; "Le temps bien employé" où ce n'est pas Cendrillon qui perd sa chaussure ...


Le tout est porté par une langue vive et précise, qui joue sur les mots et le sens ! Tout n'est pas extraordinaire mais l'ensemble fait sourire malgré la facilité de certaines chutes. Have fun !