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mardi 12 juillet 2011

Les oliviers du Négus

Gaudé... Vous rappelez-vous ? C'était ma bonne redécouverte d'il y a quelques mois. Et là, c'est aussi un bon moment mais je dois avouer que je le préfère en version longue le coco. 

Ce livre est en effet un recueil de nouvelles. Donc attention, allergiques au genre s'abstenir. Surtout si vous êtes un peu déprimé, patraque, malade ou à l'agonie. Oui, parce que ce sont des nouvelles sur la mort. La première commence par un enterrement, la seconde par un sacrifice, la troisième par un revenant et la dernière par un martyr. Avec cela, vous faites le tour de toutes les morts pas trop sympathiques (enfin, si la mort peut être sympa...).

Plus spécialement, la première est clairement celle qui vous fera penser à la superbe couverture. Elle parle de Négus, amoureux de Frédéric II et des oliviers d'un monastère italien.

La seconde se déroule à la fin de l'empire romain, dans des régions où la sauvagerie et la romanité se confondent mais se combattent toujours. 

La troisième est du début du siècle dernier, pendant la première guerre mondiale. Un paysan a pu constater un étrange phénomène... 

La dernière se vit en Sicile où un juge se sait condamné à mort. Son frère vient de décéder dans un attentat. Il attend de le rejoindre...

Un ensemble fortement influencé par le climat, les paysages, les sensations mais aussi par l'histoire. Un style poétique. Des thèmes guerriers et italiens. Un ensemble dur, pur, pour des vies humaines condamnées. Très beau. Un peu déprimant.

2 commentaires:

  1. C'est peut-être déprimant mais Gaudé peut écrire ce qu'il veut je le suis tête baissée ! J'ai achetée celui ci à sa sortie sans même lire la quatrième de couv... Jamais déçue par Gaudé moi ! ;-)

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  2. Wahou, ça c'est une déclaration d'amour inconditionnel !

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