Cela fait un bout de temps que nous n'avons pas causé ciné ici. Certains films vont peut-être vous sembler anciens. Je passe le pitch, je vous donne juste notre ressenti.
J. Edgar
L'Amoureux et moi nous attendions à plus de punch pour le traditionnel C. Eastwood. Le film nous a semblé long, certains passages sur l'homosexualité et le travestissement plus qu'inutiles. Il y a heureusement de belles performances d'acteurs.
Je m'étonne également des choix d'épisodes mis en avant. N'y avait-il vraiment qu'un petit bonhomme parano réalisant des dossiers sur tout un chacun à la base du FBI ? Et cette affaire Lindbergh ?
Bref, un cru décevant.
La dame de fer
Une biographie étrange de Thatcher, tout en flash back. L'horreur de l'âge, ce drôle de sentimentalisme avec les visions et les confusions entre l'aujourd'hui et l'hier qu'apportent Alzheimer. Meryl étonnante et juste.
Un bon film. De parti pris évidemment. Mais finalement assez lâche et imprécis sur les actes du ministre...
Sherlock Holmes : Jeu d'ombres
Robert Downey Jr endosse à nouveau le costume du détective brillant en déduction et observation. Cette fois, le combat contre le mal nous fait voyager en Europe. C'est un film hyperactif qui intègre des séquences en slow motion. Nous avons bien accroché au film, embarqués sans avoir le temps de dire ouf. Mais on retrouve les recettes du premier.
Félins
Après avoir approché de très près et caressé guépards et lionceaux en Afrique du Sud, je ne pouvais me refuser le plaisir d'admirer encore ces jolies bestioles. Et le documentaire tient ses promesses en termes d'images, de grands espaces et d'actions à couper le souffle. Par contre, l'histoire et la personnalisation des animaux m'ont semblé trop pesantes. Et les commentaires... Mon Dieu. Cela se résume en quelques phrases : " Attention, ils sont en danger ! ... Leur maman va les sauver... Ils sont très courageux !"
Hunger Games
Ahlalala. Nous attendions ce film depuis des semaines. Et il tient bien ses promesses. Certes, l'ambiance n'est pas exactement la même que dans le livre. Katniss y est moins désespérée et plus soutenue dans l'arène. On ne retrouve pas vraiment la sensation de voyeurisme. Et il y a quelques simplifications et coupes franches. Mais c'est tout de même un bon film, plein de rebondissements, qui nous tient en haleine. Et les acteurs choisis ne trahissent pas le livre selon moi.
The Artist
Tellement ovationné ces derniers temps, que rajouter ? Le muet va bien à Dujardin même si l'on se lasse un peu de ses mimiques perpétuelles et répétitives. B. Bejo est pour moi la véritable star de ce film avec une interprétation douce et dynamique.
Detachment
Entre le film et le documentaire. On part du pire : un jeune prof avec une situation familiale hyper tordue. On avance dans le pire : il est prof et le lycée n'accueille que des cas soc'. Bref, c'est complètement déprimant. Est-ce un témoignage, une démonstration, un divertissement ? Pour moi, cela restera un ovni sur le professorat. Et sur les djeuns : violents, pervers, incultes, idiots ou sans ambition... Jolie génération que nous présente ce film. Vive l'art du cliché !