Je ne sais pas s'il fallait avoir vu Princes et Princesses pour apprécier ce nouvel opus de Michel Ocelot. Car il reprend exactement le même principe avec ces nouveaux contes. Encore une fois, deux jeunes gens et un adulte réalisent dans un ancien cinéma des scènes de contes en ombres chinoises.
L'innovation ici, c'est un usage brillant de la 3D. Vraiment. Vous connaissez mon aversion pour ces lunettes qui glissent, qui s'appliquent mal au dessus de mes lunettes de vue, qui font mal à la tête etc. Eh bien, il existe une vraie valeur ajoutée au niveau des plans, du paysages, de ses couleurs éclatantes, des personnes qui s'y déplacent. Car si tous les êtres vivants (abeille, homme, corbeau ou biche) sont peints de noir, les végétaux luxuriants, les architectures d'or et enchantements des fées sont de mille couleurs, plus brillantes, plus vibrantes que jamais. Un délice pour les yeux.
Alors, mon sentiment ?
Six contes dans des atmosphères diverses : Tibet, Afrique, Amérique Latine, Moyen Age (14e et 13e) ou Antilles. Des personnages aux coiffures et accessoires designés sur mesure. Des contes pour porter leurs aspirations.
Mais une grande similarité avec Princes et princesses tout de même.
Et le coté moral, happy end et peu surprenant de certains contes. L'horrible est caché, un peu lissé, notamment pour le conte du Tibet et des Aztèques.
Très joli mais à voir certainement avec des enfants.
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