mardi 30 novembre 2010

The social network

Tout le monde connait Facebook, ce qu'on connait un peu moins c'est l'histoire de sa fondation.
Mark Zuckerberg vient de se faire plaquer par Erica. Son obsession est d'entrer dans un des final clubs d'Harvard. Le soir, ivre et agacé, il crée un site intitulé facemash. Il s'agit de voter pour la nana la plus sexy ! A la vitesse de l'éclair, l'étudiant pirate le réseau d'Harvard. Avec son ami, Eduardo, ils forment un duo de petits génies. 
Les enjeux deviennent plus importants lorsque Mark est contacté par les frères Winkelvoss pour créer un genre Myspace interne à Harvard. Mark commence à plancher sur l'idée... mais se la garde pour lui. Il crée thefacebook.com, réseau qui devient vite populaire dans les universités américaines. Mais pour s'étendre, il faut de l'argent et du personnel. Les relations entre Mark et Eduardo se tendent...

Ce qui est passionnant dans ce film, c'est d'abord la façon dont le scénario est construit. Deux procès, des flash back permanents. Et psychologiquement, c'est plutôt très bien mené : Mark n'y est pas très agréable mais en même temps, il frôle un peu le génie associal. 
Je ne sais trop comment qualifier le genre de ce film ni à quoi le comparer. Je sais simplement que je l'ai trouvé très bon et L'Amoureux confirme ! Et je le recommande !

samedi 20 novembre 2010

Pile et face, une collection d'images monétaires

Cette expo date un peu. Il est même probable qu'elle ait désormais fermé ses portes...
Il s'agissait, au musée archéologique de Dijon, de présenter des monnaies romaines et gauloises, d'étudier les représentations, les symboles et surtout les messages de ces objets.
Difficile sujet dont la présentation allégeait un peu le propos : pas besoin de loupe (ou pas toujours) mais des grossissements possibles sur ordinateurs. Scéno sobre et sympathique, assez pédagogique. 
Une bonne façon de réviser ses empereurs romains ! Mais un sujet un peu rebutant, qui ne convainc pas à 100%

mardi 16 novembre 2010

Claude / Néron

Bon, je résume les deux en un billet parce que dans mon édition, ils étaient ensemble. Oui, je n'en fais qu'à ma tête !

Suétone a été surnommé par un de mes profs d'histoire la 'dame pipi de l'histoire'. Sous cette épithète peu avantageuse (et nullement homérique), se cache un ragotteur patenté ! Au début, tout commence pour le mieux. Suétone présente la généalogie des empereurs. Grande famille, présages, tares ou qualités paternelles, tout est passé au crible. S'ensuit la partie 'histoire du règne' où, de la désignation à l'assassinat, nos deux empereurs voient leurs moindres faits et gestes commentés. D'abord, quelques qualités pour Néron, il est artiste, il est généreux... Pour Claude, ça commence tout de suite assez mal : il est peureux, limite débile (au point que Livie, sa grand-mère, refusait de lui parler). Et puis pour les deux, ça se gâte : Claude aime maladivement les femmes et la bonne chère (il se marie quatre fois). Ce qui ne lui portera pas chance, je vous assure. Et puis, en justice, il n'en faisait qu'à sa tête. Quant à Néron, précédé dans vos esprits (dans le mien aussi, je vous assure) de toutes les tares possibles, son portrait est finalement moins noir que celui de Claude. Bon, c'était un égocentrique, paranoïaque et criminel. Je ne vous raconterai pas le nombre de coups pendables qu'il a fait à sa mère... ni même le nombre d'assassinats qu'il a commandité. Ce poète un peu trop oublieux de ses concitoyens a une vie tout à fait étonnante (que vous pouvez aussi découvrir par le biais d'une BD, Murena, excellentissime, si les ragots de Suétone vous gonflent). 

lundi 15 novembre 2010

C'est une chose étrange à la fin que le monde

Jean d'Ormesson écrit là un roman difficilement resumable. Quatre parties ordonnent ce livre : un prologue, Que la lumière soit !, Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien et la mort : un commencement ?
Vous allez me dire, c'est très philosophique tout ça mais c'est pas trop prise de tête ? Je vous assure que non. Au contraire, c'est assez limpide et l'auteur pose clairement les questions, propose tout aussi simplement des réponses. 
La première partie, introductive, présente deux interlocuteurs. Des voix qui se répondent mais semblent s'ignorer. La première voix, c'est l'auteur. Désigné par 'le fil du labyrinthe', ses interventions sont présentées sous la forme de questions et de remerciements pour les beautés de sa vie. Et de se réjouir des commencements. L'autre voix, c'est 'le rêve du vieux'. Peut-être est-ce un dieu ? Voire Dieu ? Cet élément conscient, à l'origine des choses, qui ne se présente jamais mais dont les commentaires à la fois paternels, agacés, amusés scandent le roman. 
Puis le temps de la lumière est celui de l'histoire du monde, l'histoire des grandes découvertes, des sauts importants : premiers êtres vivants, premières civilisations, première littérature, premiers mathématiciens, philosophes géomètres... Puis les sciences prennent le pas sur le déroulement de l'histoire : de Copernic à Hawking, le monde est petit à petit compréhensible... Ou plutôt, des explications s’enchaînent pour offrir encore plus de questions. Cette partie, je dois vous le dire, m'a beaucoup rappelé mes précédentes lectures de d'Ormesson. Cette façon de camper, au fil du roman, un personnage historique en quelques mots, de le faire vivre dans son temps, d'en faire un héros. C'est une capacité que j'ai beaucoup apprécié dans son Histoire du juif errant mais que je retrouve finalement tellement dans ses livres que je m'en lasse un peu. C'est toutefois un exercice dans lequel l'auteur excelle : le portrait. Et ce qui est incroyable c'est qu'il a autant de facilité à décrire un personnage historique que lui même. Chaque histoire, c'est aussi propre aux romans de d'Ormesson, joue avec l'autobiographie. Il y a des 'je' qui intriguent, qui mènent à des fausses pistes, d'autres qui se rapportent véritablement à l'auteur. Bref, ici le 'je' apparaît à nouveau dans la partie suivante. Celle-ci retrace l'étonnement philosophique et le parcours artistique et scientifique du narrateur : quand on se pose la question de l'origine, le plus évident est de lire pour tenter de comprendre. Là, on part encore assez loin avec la question du big bang, du temps, de l'espace, du passé et du futur. Et surtout, la question de l'existence de dieu est soulevée...
Enfin, la dernière partie pose la finitude de l'homme. Là aussi, vaste programme. On repart un peu sur les mêmes sujets : dieu, l'histoire, la fin et le début. Notons que cette partie comporte une page sur les 'bons livres' qui réjouiront tous les lecteurs passionnés.

Que conclure de ce roman philosophique ? D'Ormesson joue un peu au Candide, il s'émerveille et se présente, rempli de naïveté, d'attentes et d'espérance, de doutes et de questions. Nous le suivons sans peine dans ses recherches, regrettant toutefois qu'elles aient parfois un air de déjà vu. Comme toujours, le style est délicieux, simple et percutant. La composition des parties et des chapitres facilite également la lecture. Une petite question : finalement ce Vieux, à quoi sert-il ? Ce contrepoint, cette petite voix, je n'en vois pas trop l'intérêt, ni narratif, ni stylistique. 
Ce qui est appréciable, c'est que vous retrouverez toutes les questions essentielles et insolubles (pour le moment) que tout un chacun se pose. J'ai retrouvé beaucoup de mes interrogations d'enfant, d'adolescente et mes lectures pour comprendre également à quoi rimait le monde. Moi aussi, j'aime à lire des ouvrages scientifiques, à discuter avec des chercheurs sur les grandes questions de l'univers. A plusieurs reprises, Jean d'Ormesson cite Trinh Xuan Thuan. Je vous invite également à lire ce qu'il écrit, ça aide !
Bref, un roman tout à fait recommandable, pour les jeunes et les moins jeunes, un roman qui ne prend pas la tête mais qui la fait rêver, cogiter... 
Merci à Livraddict et aux éditions Robert Laffont pour cette découverte !

dimanche 14 novembre 2010

Tag des 15...

Eh bin les loulous, ça faisait un bail que je n'avais pas été taguée ! Merci donc à Klémocius  et à Estellecalim pour ce mimi tag. 
Alors, le principe est simple : en 15 minutes, il faut lister 15 auteurs et taguer 15 personnes.

Les 15 auteurs, c'est facile. 

D'abord, il y a Hugo. Un amour de jeunesse, celui des Misérables, de Notre-Dame de Paris, de 1793...
Et puis, il y a Zola. La révélation de La faute de l'abbé Mouret. Et l'enchainement sur tous les Rougon-Macquart. 
Enfin, il y a Stendhal que j'ai rencontré avec De l'amour puis dévoré avec Le rouge et le noir et La chartreuse de Parme
J'aime aussi d'amour fou E. Peters et sa délirante Amélia. 
Je n'ai pas encore été déçue par Dan Simmons.

J'adore Romain Gary et surtout ses cerfs-volants. 

Je pense à Nothomb qui est une frustration continuelle depuis Hygiène de l'assassin
A Homère et à ses épithètes.

J'apprécie de lire Gregory Maguire. 
Je me souviens de Connolly qui campait le même genre de monde. 

Je pense à Zweig parce qu'il est chouette !
Je me demande si d'Ormesson est à court d'inspiration. 
Je pense à Wei Wei et à ses fleurs de Chine parce que Manu regarde un film... japonais. Du coup, ça me rappelle Mishima et sa mer de la fertilité
Tout ça me donne envie de conclure par De natura rerum de Lucrèce que je lisais en même temps, il y a plusieurs années de cela, chez mon grand-père. 

Je tague Fanny à qui l'on souhaite la bienvenue sur la blogo, Arsène, the best friend ever, Metyuro, Frankie, Belle de Nuit, BilletMarie, Schlabaya, Loula, Evy, Messaline, Aude, Rosedray, Hydromielle, Pimpin et CasaNova.        

Et je vous assure que ce n'est pas si facile finalement d'arriver à 15 et qu'on aimerait en citer plus, et changer et remodifier...
Diantre !

La princesse de Montpensier


Critique de film par l'Amoureux... qui décidément, va beaucoup au ciné sans moi ces derniers temps !
1562, la France est sous le règne de Charles IX, les guerres de religion font rage…
Depuis son plus jeune âge, Marie de Mézières aime Henri, Duc de Guise. Elle est contrainte par son père à épouser le Prince de Montpensier. A partir de ce point, Marie va essayer d’oublier sa passion pour Guise  au château de Champigny, en compagnie de son précepteur, le Comte de Chabannes… Tout cela en vain bien sûr : en plus de n’arriver à éteindre sa flamme pour Guise, la princesse de Montpensier va devenir malgré elle l’enjeu de passions rivales et violentes auxquelles vient aussi se mêler le Duc d’Anjou, futur Henri III.
Ce film a plusieurs atouts qui séduiront les fans du genre. La mise en scène est plutôt réussie. Si la distribution est un peu inégale (le prince de Montpensier a effectivement le charisme d’un poireau), certains personnages sont très réussis (chapeau bas Raphaël Personnaz incarnant le très séduisant duc d’Anjou ; Mélanie Thierry tire également plutôt bien son épingle du jeu en tant qu’héroïne). On appréciera aussi la présence importante du contexte historique et l’effort qui a été apporté de ce côté.
Mais ce qu’il manque cruellement à ce film, c’est une âme. J’ai eu personnellement beaucoup de mal à me prendre de passion pour l’intrigue et le déchirement auquel l’héroïne était confrontée. Déjà vu, pas assez convaincant, tributaire de quelques longueurs… La Princesse de Montpensier n’est pas le premier film de cape et d'épée sur fond historique tournant autour d’amour contrariées. Et bien malheureusement, il ne révolutionne pas le genre.
PS : si vous regardez bien le ciel durant les scènes de nuit, vous pourrez y voir les avions passer…

samedi 13 novembre 2010

Musées de papier au Louvre

Le museo cartaceo, expression démodée, désigne le prédecesseur du musée imaginaire de Malraux. Ici, notre musée est de papier. Cette exposition du Louvre, assez courte, sera appréciée des amateurs d'antiques. L'histoire de leur redécouverte et de la diffusion de ces trouvailles se déroule sous nos yeux. Qui sont Bartoli, Cassiano dal Pozzo, Caylus, Lippert... ? Qu'est-ce qu'une dactylothèque ? Un petit tour s'impose ! Ainsi, Bosio, archéologue, découvre les catacombes romains en 1578. Maffei ouvre à Vérone de 1716 à 1745 le premier musée public d'Italie. Puis le capitole lui fait suite en 1743. Bianchini fait paraitre son Demonstratio (1752-54) qui couple études et images. Montfaucon publie en 1719 1355 reproductions dans ses 15 volumes de l'Antiquité expliquée. Stosch est la référence pour les gemmes en 1724. Hamilton, collectionneur britannique (1730-1803) qui enrichit formidablement le British museum, rassembla plus de 730 vases de Campanie que repertoria Handarville. 
Une expo érudite, intéressante et beaucoup de belles oeuvres de papier...

jeudi 11 novembre 2010

Great expectations

Je peux le dire, j'ai enfin lu De grandes espérances ! Vous connaissez mon goût mitigé pour Dickens. Eh bien l'un des "défis" de l'année consistait à en lire un. Bien épais de préférence. Comme le chant de Noël et L'abime dataient un peu et manquaient de volume, j'ai jeté mon dévolu sur ce titre. 
Qu'en dire désormais ? Sachez tout d'abord que cette lecture n'a pas transformé mon manque d'intérêt pour les autres romans de l'auteur. Si ce roman ne m'a pas été désagréable, j'ai eu l'impression de me trainer un peu. Bon, passons à la contextualisation avant de se lancer dans les critiques. 


Pip est un jeune orphelin, élevé par sa soeur. Il vit chez Joe, le mari de cette dernière. Joe est forgeron et notre histoire commence dans un petit village britannique. Pip est sur la tombe de ses parents quand un prisonnier en cavale lui demande de l'aide (en le menaçant, quand même...). Le petit Pip, effrayé, lui apporte la nourriture réclamée, se sentant honteusement coupable. Episode presque mineur, ce dernier va se révéler un leitmotiv : peur des 'convicts', impression de mériter la prison etc. Bref, notre Pip est impressionnable. Deuxième traumatisme : la rencontre d'Estella, jolie jeune fille du voisinage, élevée par Miss Hamilton, mariée abandonnée au pied de l'autel (qui en a gardé des séquelles). Une fois le décor posé, on laisse Pip mariner un peu. Il devient apprenti, sa soeur devient gateuse, il a quelques lettres... Et surtout, il a le sentiment d'être appelé à un avenir radieux. Pip veut devenir un gentleman. Et comme il n'y a pas pire qu'une prière qui se réalise, le voilà brusquement élevé à ce mode de vie par un donateur anonyme... La suite est à découvrir par vous même, je ne veux pas spoiler.
Alors, ce que je trouve un peu pénible : le temps de la mise en place. Franchement, la partie sur l'enfance de Pip m'a vraiment cassé les pieds par moment. 
Le fait d'avoir plus ou moins deviné la suite et fin. J'aime garder une part de surprise et là, c'était plutôt raté. 
Les anglais qui parlent comme des gens de la campagne. Franchement, ils pourraient faire un effort ;) ! En gros, je me suis un peu galérée au début pour saisir ce que racontaient le 'convict' et Joe. Mais, ça c'est juste de ma faute et celle de mon anglais rouillé.
Sinon... Je préfère les romans français. C'est bizzare mais je n'accroche pas trop aux classiques anglais.
Bon et ça avance deux challenges, tout ça !



samedi 6 novembre 2010

L'héritage des Darcer

Marie Caillet signe ici un très beau roman de fantasy. Il y a dans ce livre des dragons, une princesse, des voleurs, de la magie, un usurpateur, une quête...

Récapitulons. La dynastie des Darcer règne sur Edrilion. Mais Madael, dernier roi, est condamné à fuir, laissant derrière lui une lettre, un sifflet et un fils. De génération en génération, ses descendants entendent l'appel qui les pousse à tenter de reprendre le trône. Jusqu'au jour où ce descendant s'appelle Mydria (My pour les intimes). My est une gamine sexy et ambitieuse, élevée dans la soie. Lorsqu'elle découvre ses origines et son destin, elle fait tout pour y échapper. C'est donc bien malgré elle que la belle va se retrouver sur les routes du royaume, en quête de son passé, d'un trône et d'un trésor. Prisonnière d'une puissante organisation du crime, notre aristocrate My ne peut compter que sur le don d'aile (don étonnant qui donne la capacité aux Darcer de se transformer en bêtes volantes).

Roman d'aventure dans un univers étonnant, cette narration est portée par un style vif, parfois un peu lourd. Si les personnages ne m'ont pas plus que cela accrochée, les contrées traversées m'ont plu ! Forêts magiques aux arbres presque vivants, ravins sans fond, île mystérieuse, l'imaginaire de Marie Caillet est fantastique.



mercredi 3 novembre 2010

Le monde des musées



Designé comme un livre pour enfants de Caroline Larroche, il s'adresse à tous. Que le musée vous fasse peur, que vous en soyiez fan, que vous vous en fichiez, il y a toujours quelque chose qui peut retenir votre attention dans ce livre. 
Tout d'abord, il est très attrayant. Couleurs un peu flashy, alternance de petits textes et de jolies images, reproductions d'oeuvres. Ensuite, il est très didactique : il reprend l'historique des musées européens et étatsuniens à travers quelques pages très illustrées, retenant l'essentiel de cette histoire. Enfin s'intercallent des pages sur le fonctionnement d'un musée : son personnel, ses finances, ses expositions, ce qu'est un musée by night. Bref, une exploration complète et qui va droit au but !
Belle lecture qui donne envie de se rendre au musée !

lundi 1 novembre 2010

Petit traité de spiritualité du quotidien

Anselm Grun vous propose un petit jeu : c'est le reveillon, le temps des bonnes résolutions. Et si cette année, vous les tiriez au sort ? Si vous laissiez un ange vous accompagner sur un chemin d'épanouissement ? 
50 petits papiers avec le nom d'un ange : ange de l'amour, de la réconciliation, de l'éxubérance, de la sauvegarde, de la communauté, du départ, de l'abandon à la volonté divine, de la passion, de la sincérité, de la reconnaissance, du renoncement, du risque, de la confiance en l'avenir, de la solitude, de l'amour sororal, de l'abandon à la vie, de la chaleur, du courage, de la patience, de la légéreté, de l'ouverture du coeur, de l'objectivité, du pardon, de la liberté, de la séparation, du deuil, de la métamorphose, de l'enthousiasme, de la guérison, de la fidélité, de la tendresse, de la gaieté sereine, du don de soi, de l'harmonie, de la clarté, de la lenteur, du repli, de la vigilance, de la douceur, de l'humilité, de l'accomplissement, de la persévérance, de la confiance, de la miséricorde, de la consolation, du discernement, du respect, de la compréhension, des ténèbres et du silence.  
Chaque ange a droit à quelques pages pour expliquer la notion, donner des exemples d'application dans la vie quotidienne. C'est à la fois très philosophique et très simple. Chaque concept pourrait être le lieu d'une petite méditation. 
Sans vous proposer d'appliquer l'un de ces chemins pour votre semaine, il est bon de se souvenir qu'il y a des notions essentielles qui traversent nos vies. Pour moi, c'est important en ce moment de me rappeler que c'est bien là qu'est l'important et pas forcément dans la course à la réussite !