1860, Don Fabrizio voit le monde qu'il connaissait bouleversé par la révolution garibaldienne. Cet aristocrate aux demeures labyrinthiques est le guépard vieillissant de ses armoiries. Avec son neveu Tancredi, il évolue avec une grâce et une intelligence féline dans ce roman. Jamais réellement surpris par les changements, ces hommes savent s'adapter. Mais n'est-ce pas au prix de la décadence de l’aristocratie sicilienne ?
Au delà des questions que pose cet opportunisme politique, ce roman déploie une belle palette de personnages et de paysages, écrasés par la chaleur et le soleil. On peut y lire également une histoire d'amour, celle de Tancredi et d'Angélica, dont me restera l'image de l'exploration passionnée de toutes les pièces du domaine. Enfin, je n'ai pas été bluffée par le style, que j'ai trouvé assez pesant.
Un roman dont je ressors déçue, sans trop savoir si mes attentes étaient trop hautes ou trop différentes de ce que j'ai trouvé.
J'en garde un merveilleux souvenir pour ma part !
RépondreSupprimerJe ne l'ai peut être pas lu au bon moment
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