Bon, je crois que c'est le plus mauvais Dumas que je connaisse. Autant au niveau de l'intrigue que de l'écriture... Vous voulez tout de même que je vous raconte ?
On est à Derbend, sur les bords de la mer Caspienne, et il fait chaud. Les tatars et les russes cuisent derrière leurs fortifications. Il y a bien une légende qui raconte qu'un jeune homme pur peut faire pleuvoir s'il verse de la neige dans la mer... Mais bon, on n'y croit moyen.
En désespoir de cause, on envoie Iskander-Beg, un jeune garçon pur et fier. Mais pauvre. Accompagné de Ioussouf, un homme au nez si imposant qu'il mérite tout un chapitre sur les beautés du nez et ses usages (complétement délirant le truc). Bien sûr, les deux compères rencontrent un brigand célèbre, Moullah-Nour, sinon ce serait trop facile.
En plus de l'histoire de la sécheresse, une histoire d'amour se développe. Iskander est en effet amoureux de la belle Kassime, aparentée à son pire ennemi.
Alors, qu'est-ce qui pèche dans ce roman ? D'abord, l'exagération du contexte. On est dans un univers oriental et les "Par Allah" et les phrases longues et métaphoriques rendent le style imbuvable. C'est too much ! Ensuite, le scénario est sans surprise et sans intérêt. Les personnages ? A peine esquissés. Bref, ça fait roman bâclé. C'est toi Dumas ? Ou se sont tes nègres ?
En plus de l'histoire de la sécheresse, une histoire d'amour se développe. Iskander est en effet amoureux de la belle Kassime, aparentée à son pire ennemi.
Alors, qu'est-ce qui pèche dans ce roman ? D'abord, l'exagération du contexte. On est dans un univers oriental et les "Par Allah" et les phrases longues et métaphoriques rendent le style imbuvable. C'est too much ! Ensuite, le scénario est sans surprise et sans intérêt. Les personnages ? A peine esquissés. Bref, ça fait roman bâclé. C'est toi Dumas ? Ou se sont tes nègres ?
Pauvre Dumas ! Il devait avoir encore une dette à payer ! Dans quelle collection l'as-tu lu ?
RépondreSupprimerUn epub !
SupprimerOooh (un Ho horrifié)! Praline. Je veux bien que ce soit un nanar. Ils étaient payés à la ligne. Mais parler de nègre à Alexandre ?? Il l'était de naissance (enfin à moitié) Amicalement Le Papou
RépondreSupprimerCertes. Mais la langue française emploie également ce terme pour parler d'une personne qui écrit pour une autre, ce qu'a beaucoup fait Dumas. On peut éviter les drames dès qu'il y a le mot "nègre" ?
SupprimerJe ne le note donc pas :-) J'ai eu la même mauvaise expérience cet été, avec sa version de "Robin des bois" (si tu la connais ?), à éviter clairement !
RépondreSupprimerMince, je crois l'avoir dans un coin de ma PAL...
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