Marius, Jules, Messard, Barboni... des noms qui introduisent des voix, des mots, des cris. Soldats, sur le front, ensevelis dans les tranchées, prêts à lancer l'assaut, à gagner quelques mètres. Jules, seul, s'éloigne. Il a le petit papier magique qui lui permet de fuir la mort, quelques jours. Mais il est sourd. Ou plutôt, il n'entend que des cris, des voix, qui n'émanent pas de lui. Les voix de ses autres, peut-être, qu'il a laissés. Le cri de ce fou, qui survit entre les lignes de feu. Le cri de ces hommes qui se regardent mourir, assommés par le feu.
Chant choral, comme souvent chez Gaudé, il m'a touché plus par son sujet que par la plume et le style de l'auteur, que j'ai trouvé assez forcé. Une lecture de circonstance en ce 11 novembre.
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