C'est l'un des premiers titres de ma LAL. Il doit être dans ce carnet depuis plus de dix ans et je ne suis pas certaine qu'il ait été nécessaire de le découvrir. Le recueil contient trois contes d'Achim d'Arnim, un poète et romancier romantique allemand. Après la préface assez indigeste de Breton, je m'attendais à des écrits méconnus mais incomparables. Ce n'est pas exactement ça.
Isabelle d'Egypte : une jeune femme vit dans une maison présumée hantée, avec une vieille bohémienne. Son père vient d'être pendu. Elle s’amourache du jeune prince Charles -futur Quint- et veut le séduire en utilisant une mandragore. Évidemment, tout ne se passe pas comme prévu : la racine devient un petit être malfaisant, on croise un golem, les amoureux sont joués... C'est à la fois trop long dans le développement et trop court sur certains passages clés. Décevant.
Marie Melück-Blainville : Une jeune inconnue, venant de l'Orient, est baptisée Marie Melück. Elle entre d'abord au couvent puis se fait actrice avant de tomber amoureuse du fidèle comte Saintrée, qui se languit de sa Mathilde. Mais les femmes, un peu sorcières, ont des charmes auxquels nul ne résiste. Une histoire qui se poursuit jusqu'à la Révolution.
Les héritiers du Majorat : Un jeune héritier revient dans sa contrée natale où un cousin l'accueille. Il vit pauvrement, espérant un jour récupérer un peu des biens de la famille. L'héritier du Majorat s'installe chez son cousin, où il découvre la belle Esther, beauté triste et malade comme lui. Il assiste à des scènes curieuses et magiques avant de voir s'effacer la belle.
Tu peux maintenant le rayer de ta liste....
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