Premier choix du diner livres échange, ce petit Alice Ferney m'a tentée dès qu'il a été posé sur la table. Sorti du sac de Malice, j'ai jeté mon dévolu sur lui, toujours sous le charme de la Conversation amoureuse. Ce livre a été agréable à lire même si je ne crie pas au chef d'oeuvre. Je le conseille comme une belle détente, un livre entre dureté et douceur.
L'auteur nous fait vivre quelques mois en compagnie d'une famille de gitans. La mère et grand mère, Angéline, et ses fils, ses brues et leurs enfants. Les relations mère-enfant sont étudiées et mises en valeur ; la famille est le coeur de ce livre. Sans entrer dans les détails, les difficultés des gitans sont mentionnées, leurs choix, leur liberté n'est-elle pas aussi contrainte ? Pauvreté et rejet sont au rendez-vous. Les habitants fuient les gitans. Tous ? Sauf Esther. C'est une bibliothécaire - juive - de la ville où est installée la famille de gitans. Elle arrive un jour avec un livre, fait la lecture aux enfants... et les captive. Son passage devient alors régulier : un mercredi, un livre. Après une méfiance initiale, une amitié se construit entre Esther et les mères des enfants. Partage d'un même passé de souffrance, de rejet, de camps pour leurs ancêtres ? Découverte de la lecture et émerveillement devant les livres, scolarisation et socialisation des gitanes, les aspects abordés sont multiples. Pour moi, cette oeuvre aurait mérité d'être étoffée un peu, elle laisse parfois des vides agaçants et multiplie les considérations morales. L'ensemble est touchant, intéressant mais l'auteur ne semble pas aller au fond des choses.
L'auteur nous fait vivre quelques mois en compagnie d'une famille de gitans. La mère et grand mère, Angéline, et ses fils, ses brues et leurs enfants. Les relations mère-enfant sont étudiées et mises en valeur ; la famille est le coeur de ce livre. Sans entrer dans les détails, les difficultés des gitans sont mentionnées, leurs choix, leur liberté n'est-elle pas aussi contrainte ? Pauvreté et rejet sont au rendez-vous. Les habitants fuient les gitans. Tous ? Sauf Esther. C'est une bibliothécaire - juive - de la ville où est installée la famille de gitans. Elle arrive un jour avec un livre, fait la lecture aux enfants... et les captive. Son passage devient alors régulier : un mercredi, un livre. Après une méfiance initiale, une amitié se construit entre Esther et les mères des enfants. Partage d'un même passé de souffrance, de rejet, de camps pour leurs ancêtres ? Découverte de la lecture et émerveillement devant les livres, scolarisation et socialisation des gitanes, les aspects abordés sont multiples. Pour moi, cette oeuvre aurait mérité d'être étoffée un peu, elle laisse parfois des vides agaçants et multiplie les considérations morales. L'ensemble est touchant, intéressant mais l'auteur ne semble pas aller au fond des choses.
Il n'y a rien à faire, malgré tout ce que j'en ai entendu dire, je ne suis toujours pas tentée par ce livre !
RépondreSupprimerj'avais bien aimé "la conversation amoureuse", d'alice Ferney, et pas du tout le dernier "les autres"...j vais donc passer sur celui-ci...
RépondreSupprimerPersonnellement je pense que ce n'est pas son meilleur !!!!
RépondreSupprimerÇa serait plus sage que je commence la découverte de cette auteure par "la conversation amoureuse", je pense...
RépondreSupprimerj'ai parcouru "Cassus Belli" de cette auteure et les quelques passages lus ne m'ont pas incités à continuer.
RépondreSupprimerImpression plutôt mitigée pour tout le monde ?
RépondreSupprimerC'est vrai qu'il y a des considérations morales, mais j'ai beaucoup aimé ce livre qui montre assez bien je pense l'état d'esprit des gitans, les problèmes qu'ils rencontrent.
RépondreSupprimer