Ce roman de Laurence Cossé est moins léger que les précédents que j'ai pu lire, qu'ils traitent d'un ministre de Louis XV, de Dieu, de monuments historiques ou de lectures.
Edith emploie Fadila, une marocaine de 75 ans, pour son repassage et son ménage. En discutant, elle découvre que Fadila ne sait ni lire, ni écrire. Edith propose de le lui apprendre.
Tout le roman traite de la difficulté de cet apprentissage, du choc des cultures, de l'amitié qui peut naître entre deux personnes si différentes...
Et c'est plutôt bien fait. On s'attache terriblement à Fadila, à Edith et à leurs familles respectives. Comme Edith, on ne comprend pas bien comment la mémoire, l'apprentissage de la lecture et le fait de tenir un stylo peuvent ne pas être évidents.
Un très joli roman, un peu moins optimiste que les précédents.
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