Comment ce livre de Jeanne Bourin est-il passé de ma bibliothèque à ma PAL en un déménagement ? Je vous rassure, pas d'enquête à la Sherlock pour débuter ce billet mais un simple constat : j'avais déjà lu ce livre et je ne m'en souvenais plus. Oui, oui, c'est utile un blog mais pour le bien, il faudrait aussi que je liste mes lectures de lycée, antérieures à ce petit coin de web. Bref, entrons dans le vif du sujet, ce ne fut pas un livre désagréable à relire (vous voilà rassurés).
Notre chère Héloïse, amante d'Abélard, se meurt. La mère abbesse du Paraclet va remettre son âme à Dieu durant tout le roman. Kyrie Eleison. Mais rassurez-vous, c'est juste un artifice pour nous faire relire la vie de la belle Héloïse, en débutant sur les bords de Seine où elle vit avec son oncle et rencontre Pierre Abélard. C'est ensuite le feu de la passion qui les embrase... et qui continue d'éclairer notre héroïne sur son lit de mort. Elle n'est qu'amour, que passion, non pour Dieu, mais pour Pierre. Ce qui, au Moyen Age, nécessite de demander pardon à la veille de mourir si l'on ne veut pas rôtir éternellement.
Alternant entre les souvenirs de l'abbesse et les réactions de ses sœurs, qui tentent d'apaiser ses derniers moments, ce roman retrace l'histoire d'une passion, d'un martyr. Car notre belle abbesse a la vocation de l'amour, pas du cloitre. C'est joli, ça se lit bien, ça fait se balader dans le temps, une bonne lecture détente.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Pour laisser un petit mot, donner votre avis et poser des questions, c'est ici !