Un peu de Christian Bobin pour éclairer nos matins, pour mettre un peu de douceur dans les transports en commun, pour se mettre dans l'oreille d'autres refrains.
C'est un petit livre poétique, aux textes divers, du paragraphe à quelques pages, qui va de l'oiseau à la célébrité. C'est un livre qui ne se résume pas. Qui sait passer de Maryline à Thérèse, la petite sainte de Lisieux. Dont certains mots nous percutent. Il faut être là, présent au livre. Il ne se dévore pas entre deux trains, la tête à moitié ailleurs, il se savoure tranquillement. Il peut se garder longtemps sur une table de chevet, entre deux textes. Il n'est pas urgent, pas pressé. Il est simple. Il parle de toutes ces petites choses qui font la vie, qui font l'écrit, qui font le livre, qui font vivre.
"Un livre nous choisit. Il frappe à notre porte. La charité, monsieur. La charité de me donner tout votre temps, tous vos soucis, toutes vos puissances de rêverie"
"L’extrême sensibilité est la clé qui ouvre toutes les portes mais elle est chauffée à blanc et brule la main qui la saisit"
Christian Bobin, pour éclairer nos matins, quelle riche idée.
RépondreSupprimerN'est-ce pas ?
SupprimerJe ne lis plus cet auteur...
RépondreSupprimerAh bon ? Pourquoi ?
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