Est un recueil de nouvelles de Laura Kasischke, une auteur que j'affectionne particulièrement. Je vous avais parlé de ses poésies, de ses romans et déjà de ses nouvelles. En voici 15 autres qui plairont aux fans.
Mona : elle fouille dans les affaires de sa fille adolescente.
Melody : un père, en plein divorce, se rend à l'anniversaire de sa fille par une journée de canicule.
"Lorsqu'on commence à chercher au-delà de chez soi ce qu'on a perdu, y compris le vide, cette chose ultime que l'on peut revendiquer, le monde nous l'arrachera des mains"
"Tout semblait si parfait. Tellement fait d'espoir et d'exclusion arrivés à maturité. Mais Tony repérait de petits problèmes ici ou là - une gouttière décrochée que personne ne s'était donné la peine de fixer, une boîte aux lettres bourrée de prospectus que personne n'avait vidée - l'indice que tout n'allait pas si bien, que les gens ne pouvaient avoir une véritable idée de ce qui se passait derrière cette porte"
Notre père : un père caché par ses filles, en période de guerre.
La maîtresse de quelqu'un, l'épouse de quelqu'un : Karen était la maîtresse d'un homme. Elle vit tranquillement. Et pourtant, tout est gore et bizarre dans cette nouvelle.
"La vaste dentelle de la décomposition étendait son voile terrible à travers le pays"
Virée : il emmène sa grand mère en voiture.
La saisie : elle tombe amoureuse d'une maison.
Vieil homme disparu : les recherches se poursuivent : un vieillard et un petit garçon, qui sont-ils ? Où vont-ils ensemble ? Et pourquoi les personnages autour d'eux sont toujours les mêmes ?
La barge : elle a lâché sa poupée, une autre a pris sa place.
Monument aux morts : un ange veille sur les enfants morts dans un incendie
Tu vas mourir : une fille doit l'annoncer à son père.
Le bâton fleuri : ils vont se marier. Elle est plus âgée. Est-ce un problème ?
Les prisonniers : elle se réveille et tente de retrouver ses mots, des visages, des prisonniers.
ça doit être comme ça, en enfer : elle fait la queue alors que ses invités l'attendent et que son mari vient de renverser un enfant.
Le don : elle peut abréger des souffrances.
"Si un inconnu vous aborde pour vous demander de transporter un objet à bord d'un avion" : Elle attend son vol et accepte une petite boite d'un inconnu.
Des nouvelles étranges, ciselées, poétiques, aux images étonnantes et belles, qui se finissent souvent avant la fin. A nous d'imaginer ce qui suit. Et c'est souvent terrible ce qui est suscité par l'abrupte fin.
Une lecture en demi-teinte pour moi.
RépondreSupprimer