Haïti, l'esprit Ravage s’arrête devant Lucine et promet de bouleverser sa vie. Peu de temps après, sa sœur Nine meurt, laissant deux orphelins. Lucine part à Port au Prince, annoncer la nouvelle au père. Elle y retrouve la vie de ses années d'étudiante, ce bouillonnement, cet appel à la lutte. Et elle y recroise des personnes oubliées.
Matrak, taxi, vient de perdre son coq. Il sent bien que les esprits sont contre lui mais il est décidé à lutter.
Saul, le batard, pas encore médecin, soigne les pauvres. Il se réunit avec Tess, Sénèque et les autres dans un vieux bordel pour refaire le monde. A côté d'une école de jolies infirmières. Tout démarre avec les voix, les personnages que l'on découvre petit à petit, puis qui se croisent, se voient, se rencontrent. Puis se perdent avec le tremblement de terre... Jusqu'à confondre les morts et les vivants.
Un Laurent Gaudé qui n'a pas ce souffle épique du début à la fin, mais qui monte progressivement en puissance, jusque à cette fin hypnotique, cette danse des vivants et des morts qui subjugue le lecteur et lui fait oublier le début un peu lent.
Un Laurent Gaudé qui n'a pas ce souffle épique du début à la fin, mais qui monte progressivement en puissance, jusque à cette fin hypnotique, cette danse des vivants et des morts qui subjugue le lecteur et lui fait oublier le début un peu lent.
Gaudé... je ne me lasse pas!
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