Ma dernière
lecture de Salman Rushdie n’est pas à la hauteur de mes attentes. Oui, ce
billet commence mal. Le titre du roman était pourtant alléchant puisqu’il
s’agit des mille et une nuits, à quelques jours près, selon notre comptabilité.
Et je me retrouve avec un conte qui n’en est pas un, un conte qui n’est qu’un
prétexte, un manteau sur les épaules d’une thèse bien froide. Malgré l’écriture
emberlificotée de ce roman et quelques jeux chronologiques plus agaçants
qu’intéressants, on reste dans une guerre des mondes tout ce qu’il y a de plus
classique. Les combattants portent les masques de djinns pour cacher les
terroristes, les extrémistes religieux ou les philosophes libertaires. Et le
masque de la belle Dunia, princesse de la foudre, qui s’amourache d’Averroès
fatigue plus qu’il ne séduit.
Personnages en carton-pâte, guerre longue et
inintéressante, je ne retiens du livre que la fantaisie des masques et des
joutes, entre divinités et clowns. Dommage.
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