C'est une de mes lectures pour le club des théières (la seconde vient plus tard, un peu de patience). Le thème, inspiré de Blog-o-trésor, était de choisir un livre parmi les listes des camarades. Lætitia avait conseillé ce titre. Il était dans la bibliothèque familiale et me tentait donc, je l'ai bouquiné.
Le thème est celui de la mort d'une personne aimée, ici la maman du chanteur de Dionysos, Mathias Malzieu. Visiblement, selon les théières, connaitre ce groupe et ses chansons m'aurait aidé à apprécier le livre. L'histoire est celle ci : Le narrateur vient de perdre sa maman. Il est sur le parking de l'hôpital, tout vide. Sa sœur et son père sont toujours à l'intérieur. Et soudain, parce qu'il a prononcé la bonne phrase, Giant Jack apparait. Cet être lui offre une ombre, une ombre gigantesque et des livres pour qu'il se reconstruise. Et là, tout change. Le monde prend des couleurs imaginaires, la réalité est transformée. Comment surmonter un deuil ? Giant Jack trouve des échappatoires à la tristesse et guide notre narrateur jusqu'au pays des morts. Je n'ai pas trouvé grand intérêt à l'histoire elle-même, j'ai l'impression d'avoir lu cette douleur partout, et, sans la connaitre heureusement, je crois qu'elle est universelle et incontournable. Ce qui est beau, c'est la sublimation de cette tristesse dans un livre poétique, un style et des images qui font tilt. Mais c'est aussi assez noir, assez étonnant... Un peu à la Tim Burton. J'en connais un qui devrait être tenté !
Le thème est celui de la mort d'une personne aimée, ici la maman du chanteur de Dionysos, Mathias Malzieu. Visiblement, selon les théières, connaitre ce groupe et ses chansons m'aurait aidé à apprécier le livre. L'histoire est celle ci : Le narrateur vient de perdre sa maman. Il est sur le parking de l'hôpital, tout vide. Sa sœur et son père sont toujours à l'intérieur. Et soudain, parce qu'il a prononcé la bonne phrase, Giant Jack apparait. Cet être lui offre une ombre, une ombre gigantesque et des livres pour qu'il se reconstruise. Et là, tout change. Le monde prend des couleurs imaginaires, la réalité est transformée. Comment surmonter un deuil ? Giant Jack trouve des échappatoires à la tristesse et guide notre narrateur jusqu'au pays des morts. Je n'ai pas trouvé grand intérêt à l'histoire elle-même, j'ai l'impression d'avoir lu cette douleur partout, et, sans la connaitre heureusement, je crois qu'elle est universelle et incontournable. Ce qui est beau, c'est la sublimation de cette tristesse dans un livre poétique, un style et des images qui font tilt. Mais c'est aussi assez noir, assez étonnant... Un peu à la Tim Burton. J'en connais un qui devrait être tenté !
Je l'ai lu il y a quelques mois : une réelle découverte car je n'aime pas vraiment le groupe Dionysos. Mais ce qu'il écrit est magnifique, oui.
RépondreSupprimerJe le lirai certainement... un jour, celui-là! Pour le côté poétique dont tu parles.
RépondreSupprimerJ'ai lu son conte"La mécanique du coeur" et j'ai beaucoup aimé. J'avais donc noté ce titre-là, même s'il n'est pas du tout du même style.
RépondreSupprimerIl dans ma pile. Tout le monde l'a aimé on dirait ! c'est encourageant. Son écriture t'a t-elle donné envie de lire La mécanique du coeur ?
RépondreSupprimerpour la petite histoire, j'ai connu l'écrivain avant le chanteur, un jour de novembre 2007 je déprimais et j'etais en quête de lecture quand je vois Maintenant qu'il fait tout le temps nuit sur toi, je suis rentrée chez moi je l'ai lu le dimanche puis j'ai tellement aimé et été touché que le lendemain j'ai pris La Mécanique du coeur en grand format et waouh que dire? J'adore! c'est lui qui m'a donné envie de meremettre à la littérature française!
RépondreSupprimerJe ne savais pas que Dionysos (enfin son chanteur) écrivait !?!
RépondreSupprimerEffectivement, ça doit valoir le coup d'oeil.
Tu n'as jamais entendu le groupe miss Praline? Giant Jack revient régulièrement il me semble... et il y a un vrai univers... enfin c'est un peu particulier mais pas mal et poétique.
Je ne connais pas le groupe... je passe mon tour !
RépondreSupprimerJ'ai été très touchée par ce roman quand je l'ai lu et par la poésie qui ressort des textes de Mathias Malzieu, ce côté "burtonien" (toujours le même adjectif qui revient mais tellement vrai) que je ne lui connaissais pas en tant que chanteur.
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