mercredi 13 mai 2009

Vie d'Alcibiade et vie de Coriolan


Après nos deux "héros nationaux", c'est aux traîtres que Plutarque s'intéresse. Il présente d'abord le bel Alcibiade qui a fait battre le cœur de bien des femmes et hommes de son temps. Ce sexy boy n'en est pas pour autant un simple play boy : il fréquente assidûment Socrate et cela contribue à en faire un homme de raison. Il parle agréablement, il est doué au combat. Mais un peu louche. Trop parfait pour être honnête ce cher Alcibiade ! Quand vient la guerre du Péloponnèse, ce dernier se retrouve impliqué dans de sales affaires (impiété entre autres). Il fuit Athènes qui l'a condamné à mort et aide les ennemis de la cité. Pourtant, il semble que son unique souhait serait de la réintégrer. Pour Coriolan(Gaius Marcius), moins de paillettes. On est devant un citoyen romain tout ce qu'il y a de plus sérieux. "La terre et la guerre" pour seule devise. Comme Alcibiade, ce garçon est un excellent stratège. Il remporte de belles victoires mais se met en porte à faux par rapport à la plèbe de Rome. Il s'exile chez les Volsques qu'il conseille. C'est l'ambassade de sa maman qui le convainc de rentrer à Rome.

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