Je vous rassure, je n'ai pas traîné l'amoureux dans cette expo. J'y suis allée avec une copine.
Nous nous sommes régalées de jolies tenues (une robe empire jaune particulièrement folle), d'accessoires et d'informations sympathiques sur le costume des belles et beaux du XVIIIe siècle au début du XXe.
L'exposition joue des miroirs, de quoi voir les robes sous toutes leurs coutures. Et ces robes sont bien souvent exceptionnelles par leurs matières, leurs broderies, leurs aspect. Portées par des mannequins aux coiffures de papier adaptées à chaque mode (à quand une expo sur les coiffures du Moyen-Age à nos jours ?), ces vêtements nous font remonter le temps. On commence avec des vêtements de Cour, pour les hommes et les femmes. Ornés, visiblement peu confortables, ils respirent le luxe. Avec la Révolution, on se détend un peu (et on s'inspire de modèles anglais. Normal, toute l’aristocratie y est réfugiée) mais c'est de courte durée et l'Empire remet à l'honneur les traînes et les broderies d'or.
Le XIXe, c'est extra. La silhouette féminine évolue sans cesse : manches gigots, crinolines, faux culs, tailleurs etc. Et l'expo se termine sur l'évocation de Poiret et Worth qui "inventent" la haute-couture.
Petit reproche : des cartels pas toujours très lisibles, sur les vitrines. Sinon, un parcours simple et des pièces superbes.
Je suis aussi allée jeter un œil à l'exposition "Trompe l’œil". Deux galeries y sont consacrées. C'est assez amusant mais pas transcendant. On découvre les jeux illusionnistes des peintres, sculpteurs, ébénistes etc. Une pile de livres ? Que nenni, un tabouret d'aisance. Du diamant ? Non, du strass.
A voir mais pas la peine de se déplacer uniquement pour cela.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Pour laisser un petit mot, donner votre avis et poser des questions, c'est ici !