Cela faisait longtemps que je n'avais pas lu Claudie Gallay. Et pourtant ce titre était dans ma PAL depuis sa sortie. Mais Les déferlantes m'avait laissé un peu de marbre, alors j'ai préféré attendre. Et j'ai bien fait car j'ai beaucoup apprécié cet opus, redécouvrant avec plaisir cette écriture.
Phrases et chapitres courts. Personnages un peu cassés. Sur fond de festival d'Avignon en grève.
Odon, éditeur et directeur de théâtre, monte Nuit rouge de Paul Selliès, un jeune écrivain maudit. La Jogar, une actrice renommée qui s'est formée à Avignon, revient dans sa ville natale, entre vieux fantômes d'une enfance en rébellion et célébrité. Marie, la soeur de Paul Selliès, cherche des traces de son frère et photographie tout ce qui la touche. D'autres êtres évoluent autour d'eux : acteurs, grévistes, Isabelle, Jeff, Odile... Mais au coeur de l'histoire, on trouve un amour perdu mais toujours vivace et un texte perdu mais toujours vivant.
J'ai été complètement happée par cette histoire, dont les ressorts se dévoilent progressivement. Sous des prémices très simples, se dissimule une multitude de petits actes, d'histoires, de mensonges qu'une fille un peu paumée met au jour...
Son dernier roman vient de sortir, chic !
RépondreSupprimerOui, j'ai vu. C'est chouette !
Supprimerje viens de le lire , en rentrant justement du festival d'Avignon, et j'ai beaucoup apprécié! Bonne soirée!
RépondreSupprimerAh, en contexte, c'est encore mieux !
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