Mi-novembre 1950 en Géorgie.
Staline se prépare un séjour dans
un palais ducal à Borjomi. Il va y retrouver la Vodieva, sa maîtresse, et y
rencontrer Danilov, un jeune peintre au projet grandiose.
Dans ce livre, où il n’est
finalement question que de Iossif Vissarionovitch (Staline), on entre à la fois
dans son quotidien (insomnies, méfiance) et dans son passé (rêves et mémoires
qu’il partage avec la Vodieva). Staline tente de s’adonner à l’interprétation
des rêves. Il demande à la Vodieva de l’accompagner sur les chemins du
« Charlatan » qu’est Freud. Il s’intéresse aussi de loin à ce qui se
passe en Corée.
Danilov est plutôt un
prétexte : on attend longtemps la rencontre entre l’artiste et le petit
père des peuples. Et Danilov va découvrir ce qu’il en coûte de s’approcher du
pouvoir… D’ailleurs, c’est dommage que cette partie soit si tardive. On aurait
envie d’en savoir plus !
Bref, nous suivons un Staline
vieillissant, obnubilé par ses cauchemars sibériens, cherchant à démasquer le
mensonge.
Je n’ai pas apprécié cette
lecture. Je n’ai pas été emballée par la thématique, pourtant j’aime les
histoires de peintres. Mais là, il n’était pas tellement question d’art.
C’était plutôt une vision de l’intimité d’un vieil homme et de ses obsessions.
Et franchement, elles ne sont pas passionnantes ! J’ai aussi mis un peu de
temps à me repérer dans ce roman où les personnages ont des noms complexes.
Pourquoi parler de Staline quand on peut nommer Iossif Vissarionovitch à toutes
les pages ? Et l’écriture de Jean-Daniel Baltassat n’est pas désagréable mais ne m’a pas touchée.
Dommage…
Mais merci à Libfly pour l'envoi !
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