Surtout pas Ricciotti. Cette expo est une blague ! Quelques éléments grandeur, des photographies, des films et des tables tactiles. Le cartel est minimaliste. Et rien n'arrête le visiteur : il peut déambuler cinq minutes dans l'expo et sortir, rien n'aura entravé son déplacement : pas de cimaises. L'espace vide et noir.
On se croirait dans un showroom.
Alors, heureusement qu'il y a un film où Ricciotti est interviewé et explique sa façon de procéder, d'utiliser le béton etc. Mais c'est un peu light. Les tables sont pas mal mais donnent finalement assez peu d'info.
Bref, à éviter.
Par contre, un étage au dessus, Geoffroy-Dechaume est une belle expo sur un sculpteur et mouleur du XIXe un peu oublié. Plus qu'un portrait de l'artiste, cette rétrospective nous invite à découvrir son univers.
On pénètre dans un atelier où cohabitent moulages et dessins, gravures et petits objets. Cela nous initie à la fois aux inspirations de l'artiste et à ses réalisations, notamment dans une communauté artistique amusante, sur le modèle d'une ruche où les uns et les autres travaillent à tour de rôle pour nourrir celui qui se consacre à son art. Le bénéficiaire change tous les ans. Rigolo, non ? On découvre des moulages d'une grande qualité, où les pores de la peau sont visibles. Des masques. Une bande de copains qui fume la pipe. Et les réalisations de Geoffroy-Dechaume ? Restauration des cathédrales essentiellement mais aussi création d’orfèvrerie.
Si l'expo est hyper dense, en terme d'accrochage et de contenu, j'ai apprécié sa richesse. Et c'est pas mal le livret avec les cartels.
Bon, ben pour Ricciotti, on est prévenu.
RépondreSupprimerEuh...oui ! Mais c'était vraiment pas fou.
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