La rentrée est aussi sous le signe du cinéma. Avec ce film, conseillé par quelques bons amis, on replonge dans les années 90. Les années sida.
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Tout commence au sein d'Act up, cette association qui vise à défendre les droits des personnes touchées par le sida. On découvre une réunion de l'association puis son mode d'action musclé avec faux sang et délégations qui envahissent un labo pharma. Mais ce n'est pas un documentaire, c'est aussi l'histoire de ces hommes et femmes touchés par le sida, qui voient leurs amis mourir, dans l'indifférence générale. Vue comme la maladie des homos et des drogués, elle ne semble pas
prioritaire pour le gouvernement, les labos ou l'opinion publique. Et l'on oscille entre l'association et les hommes durant le film, avec une tendance à voir de plus en plus les hommes à mesure que l'on avance : réunions, actions, réunions, premier mort, action, maladie du héros, accompagnement du héros, un peu moins d'Act up...
Entre le documentaire et l'histoire d'amour, avec des émotions, des partis pris et quelques longueurs, ce film nous met face à la douleur d'une maladie alors incurable, aux maux de ceux qui souffrent dans leur corps, de ceux qui les accompagnent, leur survivent... pour combien de temps ?
C'est le genre de film dont on sort glacé. Pas de musique sur le générique. Pas d'espoir. Et qui donne envie de se renseigner, d'en savoir plus, même si c'est prendre le risque de faire mentir ce qu'on nous a montré, l'ensemble harmonieux qui a été composé.
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