Je viens de terminer la biographie de Carl Gustav Jung, le psy. C'était long, parfois bizarre, souvent passionnant.
Carl Jung revient sur les différentes étapes de la vie, sa relation aux parents, à l'école où il ne brille pas. Il raconte ses premiers jeux, rêves et rites d'enfant, qu'il redécouvre bien plus tard. Il raconte son chemin vers la médecine et la psychiatrie, un peu par hasard. C'est chronologique mais c'est truffé de signes, de symboles et de rêves qui nous perdent parfois. Il est peu question de patients, d'exemples, surtout de lui, de ses propres rêves et interprétations. Il est intéressant de le voir élaborer des théories sur sa personnalité, avec sa part d'ombre et de lumière.
On lit aussi son lien avec Sigmund Freud puis leur séparation. On le suit dans ses voyages, toujours fruits d'apprentissage et de nouvelles inspirations. Mais parfois, pas même besoin de partir, son exploration de l'alchimie, des religions, des cultures, des images et des symboles suffit.
C'est dense, mais ça se lit bien. Par contre, pas mal d'éléments m'ont échappé concernant ses autres livres et ses théories comme psychiatre.
"J'ai souvent vu que les hommes deviennent névrosés quand ils se contentent de réponses insuffisantes ou fausses aux questions de la vie. Ils cherchent situation, mariage, réputation, réussite extérieure et argent; mais ils restent névrosés et malheureux, même quand ils ont atteint ce qu'ils cherchaient. Ces hommes le plus souvent souffrent d'une trop grande étroitesse d'esprit. Leur vie n'a point de contenu suffisant, point de sens. Quand ils peuvent se développer en une personnalité plus vaste, la névrose d'ordinaire cesse."
"Tout ce qui m'irrite chez les autres peut servir ma connaissance de moi-même"
Il ne te reste plus qu'à lire ses livres théoriques...
RépondreSupprimer