Ce livre a rejoint ma bibliothèque à Noël et c'est finalement cet été que je l'ai ouvert. J'y ai cueilli, page après page, les fascinantes nouvelles de Ted Chiang. De longueur variable, chaque nouvelle est très léchée, souvent assez "scientifique". Au programme, la question du libre-arbitre. Moins d'enthousiasme du côté de l'écriture, passe-partout.
Le marchand et la porte de l'alchimiste : un conte, façon mille et une nuits, qui nous fait voyager dans le temps !
Expiration : découverte au scalpel des robots - et de la fin d'une espèce - voire d'un monde.
Ce qu'on attend de nous : ou pourquoi il faut croire au libre arbitre.
Le cycle de vie des objets logiciels : dans un monde virtuel, des mignons animaux de compagnie digitaux ont séduit des utilisateurs. A mesure qu'évoluent les technologies, seul un petit groupe conserve des liens avec leurs digimos. Petit souci : l'obsolescence.
La nurse automatique brevetée de Dacey : une nurse mécanique fait-elle de bons humains ?
La vérité du fait, la vérité de l'émotion : et si toute notre vie était enregistrée, que deviendrait notre mémoire ?
Le grand silence : ou comment communiquer avec des intelligences moins extraterrestres que les extraterrestres.
Omphalos : sur l'origine du monde et la volonté divine, une petite histoire de créationnisme.
L'angoisse est le vertige de la liberté : dans des mondes parallèles, est-ce que nous faisons les mêmes choix ? Et tous les choix différents que font nos "parallêtre" font-ils de nous des personnes fondamentalement différentes ?
Un recueil intéressant, surtout pour les questions philosophiques qu'il pose plus que pour les moyens qu'il propose pour les aborder. Il manque parfois un peu de chair pour s'attacher aux personnages ou aux mondes imaginés.
Bon, tu es trop dubitative pour que je retienne !
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