Maud Ventura propose un roman sympathique pour cette rentrée. Le plot, une femme mariée, toujours amoureuse comme au premier jour.
On la suit toute une semaine, cette quarantenaire amoureuse. Elle est enseignante et traductrice, mère de deux enfants, très belle, synesthète, dans l'hyper-contrôle mais ce n'est pas vraiment ça qui compte ici. Ce qui compte, c'est l'amour qu'elle a pour son mari et que son mari a pour elle. Et rien ne lui échappe, le temps qu'il passe avec elle évidemment mais aussi le fait qu'il lui tienne ou non la main, qu'il la compare à une clémentine ou à une pêche, qu'il écoute ou chantonne des chansons françaises ou brésiliennes... Elle met son couple au centre de sa vie, jusqu'à enseigner l'anglais à travers des situations vécues ou des lettres échangées avec son mari. Tous ces éléments sont consignés comme autant d'indices dans des carnets qui lui permettent de mieux connaitre et contrôler son mari - enfin, elle le croit. Sans compter qu'un carnet spécial, que l'on découvre à la fin, permet de tenir les comptes. Sous ses dehors parfaits, la belle choque : ses mensonges, ses priorités, ses amants. Le vernis craque et c'est finalement ce qui nous intéresse.
Roman peu répétitif et longuet dans l'expression de l'obsession de l'héroïne mais agréable à lire, original, avec une chute qui réveille son lecteur. Belle trouvaille !
Le personnage de la femme m'avait stressé. Mais j'ai beaucoup aimé le dernier chapitre qui éclaire le livre.
RépondreSupprimerJe l’ai acheté à l’occasion d’un salon du livre. Il attend gentiment sur ma Pal.
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