C'est la première fois que je lisais Franz-Olivier Giesbert. Et je le découvre par l'autobiographie, se présentant à travers sa foi et sa philosophie. Au centre, la mère, figure catholique et pragmatique. Et lui se construit avec elle. C'est léger et profond, c'est brouillon mais pas désagréable à lire.
"Dieu, c'est quelque chose qui nous dépasse. L'Eglise a essayé de le mettre dans un cadre où il n'entre pas. Dès qu'on essaie d'être précis et de le réduire à des mots, on devient risible et pathétique. Sur ce plan, il n'y a pas une religion pour racheter l'autre"
"Les preuves de l'existence de Dieu, il suffit de se baisser pour les ramasser. Ou bien de lever les yeux et de regarder le ciel. Certes, j'en conviens, surtout à la campagne. L'urbanisation galopante, avec ses rocades, ses barres de bétons et ses centres commerciaux, n'est pas propice aux crises mystiques [...] On dirait que la société moderne s'échine à effacer les preuves de l'existence de Dieu. Un travail de sape méthodique qui est en train de nous faire tout perdre. L'humilité, l'amour de la nature et l'esprit d'enfance"
"Je ne connais pas de meilleure définition de la joie que celle de Simone Weil : "En toute chose, seul ce qui nous vient du dehors, gratuitement, par surprise, comme un don du sort, sans que nous l'ayons cherché, est joie pure""
Je n'ai jamais lu ce que Franz-Olivier Giesbert a écrit, mais les extraits donnent envie.
RépondreSupprimerJe n'aime pas trop le personnage.
RépondreSupprimerPas franchement tentée...
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