La préface aurait dû m'alerter, qui dit combien ces écrits de jeunesse diffèrent de La Recherche. Certes, on y retrouve les thèmes parisiens, les amours contrariées et les vanités. Mais le style m'en a semblé bien trop précieux et maniéré.
La première nouvelle nous fait croiser un vicomte malade et son neveu tandis que la seconde s'attarde sur Violante, une vicomtesse qui s'égare dans la vie mondaine, thème qu'on retrouve dans "La Confession d'une jeune fille". S'ensuivent des "Fragments de comédie italienne" qui dressent en quelques paragraphes des portraits d'amis et d'amants malheureux - oui, entre la tristesse et la mort, ce recueil ne respire pas la joie. Je ne garde qu'un souvenir vague de "Mondanité et mélomanie de Bouvard et Pécuchet" qui épinglent leurs contemporains. S'ensuivent plusieurs nouvelles qui parlent d'amour blessé ou non réciproque comme "Mélancolique villégiature de madame de Breyves" ou "L'Indifférent". Les "Portraits de peintres et de musiciens" en vers n'ont pas un intérêt fou. D'autres visions poétiques se poursuivent dans "Les Regrets" où l'on trouve un peu de tout, du descriptif au narratif. "Un diner en ville" porte bien son titre. "La fin de la jalousie" rappelle la brièveté de la vie et les affres de la jalousie.
Snobisme et vie mondaine, plongée dans la Belle Epoque des rentiers en version brève - et répétitive -, je sors déçue. C'est un peu comme si j'avais lu des brouillons non aboutis.
Ah mince !
RépondreSupprimerVoici encore un auteur que je n'ai toujours pas essayé de lire... J'ai trop peur de ne rien comprendre !!
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