Vous avez déjà dû lire des billets élogieux chez Fashion, Karine et Emeraude. En voici un autre !
John Connolly signe avec ce livre un superbe roman. Ce qui en fait l'originalité, c'est l'abondance des contes et le détournement auquel ils sont soumis.
David est un jeune lecteur, il dévore particulièrement les recueils de contes quand il n'en fait pas la lecture à sa maman, mourante. Après sa mort, il reste seul avec son père, le début de la guerre, sa grande tristesse, ses évanouissements, un étrange bonhomme et ses livres qui parlent... Un nouveau point noir surgit à l'horizon : son père tombe amoureux de Rose qu'il épouse et avec qui il a un fils, Georgie. David et son père quittent alors Londres pour vivre chez Rose, dans une bâtisse campagnarde que jouxte une forêt. Là, la haine qu'éprouve David pour sa nouvelle famille ne fait que croître. Une nuit, il se réveille, attiré dans les bois par une voix qui lui rappelle étrangement sa mère.
Commence alors une aventure dans un monde cruel, où les cauchemars des humains deviennent réalité, où les contes n'ont pas de happy end. David va devoir affronter un univers complètement différent du sien, aidé par des amis dans ce qui n'est rien d'autre qu'un roman initiatique. Pour retrouver les siens, il se met en quête du roi, suivi de près par l'ombre inquiétante du crooked man. Au détour du chemin, il va lui falloir échapper aux Loups et aux femmes. Toutes les figures féminines sont ici perverties, pas de maternité, cruauté et égoïsme sont les caractéristiques de ces multiples images de Rose, cette belle mère qui ne peut être que méchante. Toutes les (jolies) princesses sont ici terrifiantes ! Seules les figures masculines apportent du réconfort mais également des inquiétudes à David.
Un superbe roman qui donne vie aux contes de notre enfance, ces histoires parfois cruelles (vous connaissez la "vraie" version de la belle au bois dormant, celle qui a une belle mère ? Moi je n'en dormais plus de la nuit....), toujours porteuses d'une morale ou d'un sens à décrypter. C'est en soi un nouveau conte qui nous est offert sous la plume de Connolly ! Et en plus, l'auteur explique certains choix, raconte différentes versions des contes qu'il recompose. Et c'est vraiment intéressant et complémentaire !
Un seul mot : Enjoy !
Joëlle, j'espère que tant d'avis conjoints ne te feront plus hésiter un seul instant à remonter ce livre sur le haut de la PAL :)
John Connolly signe avec ce livre un superbe roman. Ce qui en fait l'originalité, c'est l'abondance des contes et le détournement auquel ils sont soumis.
David est un jeune lecteur, il dévore particulièrement les recueils de contes quand il n'en fait pas la lecture à sa maman, mourante. Après sa mort, il reste seul avec son père, le début de la guerre, sa grande tristesse, ses évanouissements, un étrange bonhomme et ses livres qui parlent... Un nouveau point noir surgit à l'horizon : son père tombe amoureux de Rose qu'il épouse et avec qui il a un fils, Georgie. David et son père quittent alors Londres pour vivre chez Rose, dans une bâtisse campagnarde que jouxte une forêt. Là, la haine qu'éprouve David pour sa nouvelle famille ne fait que croître. Une nuit, il se réveille, attiré dans les bois par une voix qui lui rappelle étrangement sa mère.
Commence alors une aventure dans un monde cruel, où les cauchemars des humains deviennent réalité, où les contes n'ont pas de happy end. David va devoir affronter un univers complètement différent du sien, aidé par des amis dans ce qui n'est rien d'autre qu'un roman initiatique. Pour retrouver les siens, il se met en quête du roi, suivi de près par l'ombre inquiétante du crooked man. Au détour du chemin, il va lui falloir échapper aux Loups et aux femmes. Toutes les figures féminines sont ici perverties, pas de maternité, cruauté et égoïsme sont les caractéristiques de ces multiples images de Rose, cette belle mère qui ne peut être que méchante. Toutes les (jolies) princesses sont ici terrifiantes ! Seules les figures masculines apportent du réconfort mais également des inquiétudes à David.
Un superbe roman qui donne vie aux contes de notre enfance, ces histoires parfois cruelles (vous connaissez la "vraie" version de la belle au bois dormant, celle qui a une belle mère ? Moi je n'en dormais plus de la nuit....), toujours porteuses d'une morale ou d'un sens à décrypter. C'est en soi un nouveau conte qui nous est offert sous la plume de Connolly ! Et en plus, l'auteur explique certains choix, raconte différentes versions des contes qu'il recompose. Et c'est vraiment intéressant et complémentaire !
Un seul mot : Enjoy !
Joëlle, j'espère que tant d'avis conjoints ne te feront plus hésiter un seul instant à remonter ce livre sur le haut de la PAL :)
Oh, la tentatrice ;) mdr ! En fait, cela fait au moins deux mois que je dois prêter un titre à une amie et que je ne le trouve pas dans ma biblio alors je me suis attaquée à un remaniement de mes étagères et piles depuis 4 ou 5 semaines (mais un mal de dos qui va et vient ne m'aide pas trop à la tâche !). Du coup, je surveille les titres qui sont très tentateurs comme celui-ci (et surtout bien aidés par les blogs) pour les mettre de côté et les lire rapidement (je cherche aussi "La dame en blanc" pour la lecture de janvier du blogoclub et je ne l'ai pas trouvé non plus ! je le dis ... c'est vraiment le b***l dans ma biblio ! mdr ! une poule n'y retrouverait pas ses petits !)
RépondreSupprimerAh, ça me rend encore plus impatiente de le recevoir... ^^
RépondreSupprimerTon billet élogieux, après celui d'Emeraude, me donne encore plus envie de lire ce livre. Vivement un petit séjour à Londres!
RépondreSupprimerJe suis contente que tu aies aimé! C'est vraiment particulier comme livre... à conseiller à tous ceux qui aiment les contes de fées!
RépondreSupprimerHéhé, bien contente de vous tenter ! Et pas besoin de courir jusqu'à Londres, on le trouve à Paris ! (par contre, impossible de le trouver à Boston, bizarre, non ?)
RépondreSupprimerJe m'étais interdit de lire ton billet parce que j'avais vu qu'il portait le label "Mes très-aimés", mais je suis faible, j'ai cédé et devant tant de pression (je VEUX ce livre !), je viens de me le commander. Alors que je ne lis pas l'anglais. Je me suis dit que c'était mon cadeau de Noël (alors que je me suis déjà servie de cette excuse pour des fringues et le coiffeur). Et je ne culpabilise même pas :-)
RépondreSupprimerVa vraiment, vraiment falloir que je m'y mette maintenant que Fashion me l'a prêté!
RépondreSupprimerDes contes? Une ambiance inquiétante??? Bon, je crois qu'il n'y a pas d'hésitation à avoir: il me le faut!!!
RépondreSupprimerJetez vous dessus sans tarder :)
RépondreSupprimerUn effet, ta critique ne tarit pas d'éloge !
RépondreSupprimerJe n'avais pas réalisé la différence entre l'image qui nous est présentée de l'homme et celle de la femme. Très bonne analyse.
Merci, tu me fais rougir ;)
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