Je profite de ce mois japonais chez Lou et Hilde pour découvrir des auteurs que j'ignore totalement comme Hiromi Kawakami. J'entre dans son univers par le biais de nouvelles.
Frôlements. Sakura et Mezaki ne se connaissent pas très bien mais sont allés manger des cigales de mer dans un lieu isolé. Ils boivent. Le restaurant ferme. Et les voilà ensemble dehors.
Abandons. Mori et Komaki jouent les amants en fuite. Ils se déplacent, gagnent un peu leur vie, bougent à nouveau.
Le chant de la tortue. Ils sont ensemble de puis longtemps. Elle l'admire. Elle le suit et lui est soumise. Elle ne fait rien d'autre. Et elle vit dans l'incomplétude, ne termine jamais rien. Et écoute le chant de sa tortue.
Pauvre petite. Une relation dangereuse, où l'on flirte entre eros et thanatos.
Le dindon. Elle l'aime. Il lui raconte ses histoires, notamment celle du dindon qui a élu domicile sur sa poitrine.
Cent ans. Des amants en fuite décident de se suicider. Mais lui ne meurt pas.
L'insecte-dieu. Elle reçoit d'Uchida, son amant, un insecte de métal. Mais Uchida et Tsubaki la désirent également...
Avidya. Ils sont amants depuis des centaines d'années et, immortels, poursuivent leur vie tranquillement.
Je sors de cet ouvrage un peu étonnée, déboussolée. Ces nouvelles sont toutes curieuses, tranches de vie pas entières, relations bizarres, parfois malsaines. Les histoires et les relations de ces couples restent souvent esquissées, cotonneuses, sans contours. Et les atmosphères flirtent avec le glauque. Bref, je ne suis pas très emballée.
Je comprends ton ressenti au vue de ce que tu en dis.
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